Messages

Affichage des messages du 2010

Réflexion...

Image
Vivre, c'est s'adapter Ce matin même, alors que le jour se levait à peine, un intime partait à l’étranger pour un séjour de quelques mois. Nous avons éprouvé, de part et d’autre, un serrement au niveau du plexus solaire et de la gorge. Un stress. C’est l’effet du changement. La nécessité de s’adapter. Le changement est renouvellement, certes. Mais aussi rupture. Le changement est stimulation, mais il suppose toujours une certaine insécurité. Il n’y a guère que le sein de la mère que l’on perçoit comme le lieu de la sécurité. Mais, même dans le sein de la mère, la sécurité est illusoire. S’il est un lieu où le changement est systématique, c’est bien là... De la conception à la

Des idées, des idées...

Je sens que ma tête travaille. Je sens que ma tête conçoit. Je sens que ma tête écrit. Je ne suis pas encore vraiment passée à l'acte, mais le processus macère doucement. Des histoires j'en ai plusieurs... Tout ça, parce que je suis allée fouiller dans une librairie afin de trouver des livres à lire pour une enfant de 6 ans. Je crois que je n'ai pas vraiment à réécrire mes textes, en tout cas, pas de fond en comble. Je crois que je dois travailler la façon de les présenter pour qu'ils plaisent à des éditeurs, qui eux, connaissent peut-être mieux que moi ce que lit un enfant. Pourtant, j'ai lu pas mal d'histoires pour enfants et aux enfants, car j'étais enseignante au préscolaire en plus d'être mère et maintenant grand-mère. Et j'étais maniaque, car je désirais transmettre le goût de la lecture. Donc, j'en ai vu des livres d'histoire et c'est maintenant que le clic se fait sur le comment. Et je me dis qu'il ne suffit pas d'écrire u

Des mots qui feront plaisir à Andrée Poulin.

.... Du livre Les ruines du ciel écrit par Christian Bobin. « Les pissenlits se multiplient devant la maison comme les notes dans les Variations Goldberg de Bach : d'abord quelques-uns, isolés, timides, et soudain une chaude pluie d'or partout sur l'herbe verte. » p. 16 « La vision du chat noir au milieu des pissenlits jaunes : j'étais au paradis des yeux. » p.35 à cause de son livre Miss Pissenlit.

Petite armoire à coutellerie

Petite armoire à coutellerie Après avoir lu Nulle part ailleurs , je ne sais pas si c'était une bonne idée de lire Petite armoire à coutellerie. J'ai beaucoup aimé le premier livre de Sabica Senez. Le deuxième, je le trouve moins fluide. Et je n'ai pas pu faire autrement que de comparer ce livre à Je ne veux pas mourir seul de Gil Courtemanche : « l'impossible deuil d'une histoire amoureuse. » Ce ne sont pas les mêmes mots, mais le fond reste le même. Et ils sont malades autrement. Quelques mots tirés du livre de Sabica Senez: « J'ai été ton fruit, et j'en redemanderais. J'ai le goût de tout toi. De A à Z, du nord au sud, de gauche à droite et en diagonale. Mais on dirait bien que ce n'est pas permis ni de le penser, ni de le dire, ni de le faire. J'ai le droit de pas grand-chose avec toi. » « Tu as d'autres chats à fouetter. Pas de temps à perdre à te soucier de mon souci de toi. » « Tu m'as demandé de te laisser en paix. Shla

Je ne veux pas mourir seul. Gil Courtemanche.

Image
Quatrième de couverture (ici) Je n'ai pas beaucoup de commentaires à formuler, sinon que j'ai beaucoup aimé ce livre, sauf peut-être vers la fin du livre p. 147 où j'ai trouvé que cette fin était un peu ardue, comme s'il fallait trouver une fin. J'ai même senti un changement dans l'écriture. Mais pour le reste... écouter l'émission qui suit. Émission avec Christiane Charette Après la lecture de ce livre, j'ai feuilleté, par hasard, le livre d' Anny Duperey, Les chats de hasard J'ai relevé une citation qui convient bien au livre de Gil Courtemanche. « Les gens qui aiment les chats adorent cette indépendance qu'ils ont, car cela garantit leur propre liberté. Ils ne supportent pas les entraves ni pour eux-mêmes ni pour les autres. Ils ont cet orgueil de vouloir être choisis chaque jour par ceux qui les aiment et qui pourraient partir librement, sans porte fermée, sans laisse sans marchandage. Et rêvent bien sûr que l'amour aille de

Nostalgie...

J'aimais bien posséder des livres. Un brin de nostalgie ce matin. Je pouvais souligner à ma guise. Dans les livres de la bibliothèque, je ne peux pas. Y a des livres comme ceux-ci : Je ne veux pas mourir seul et Nulle part ailleurs que je noircirais de graphite... Un pur délice. Je viens de réécouter l'émission de Christiane Charette avec Gil Courtemanche et elle dit: « J'ai souligné les trois quarts du livre. » J'avais dit ailleurs que Gil Courtemanche était cynique dans cette émission, il n'en est rien. Je n'avais pas écouté avec ma bonne oreille.

Nulle part ailleurs. Sabica Senez

Image
Quatrième de couverture à lire ici . J'ai commencé à lire ce livre en même temps que le prix Goncourt. J'avais presque fini bien avant celui-ci. Je l'économisais. Tout à fait mon genre, ce livre. Je veux dire mon genre d'écriture. Sauf que moi, je n'ai pas encore publié de livres. Mais bon, arrêtons cette ritournelle. Cesse d'en parler et mets-toi à l'oeuvre. Trouve une idée originale, ma vieille. Il s'agit d'un roman épistolaire dont le résumé se lit plus haut. Chaque chapitre commence par une citation de Calamity Jane et se poursuit par la lecture des lettres du père à sa fille.Quinze ans plus tard, elle les commente. J'ai entamé ce livre en même temps que nous connaissions le thème de Défifoto pour le premier décembre: il s'agit de Jim Jarmusch du nom de ce réalisateur américain plus français qu'américain dans son style cinématographique. Il fallait faire une photo à partir des films de J. J. ou à la manière de J. J. Il excel

La carte du territoire Michel Houellebecq.

Image
Résumé du livre à lire à cette adresse. Ouf! Je me suis rendue jusqu'au bout. À certains endroits, j'avoue avoir fait de la lecture rapide. Houellebecq a le don de faire des digressions parfois fastidieuses. Par exemple, à la page 296 ( je n'ai rien noté avant, car j'avais fort envie de tout lâcher) il nous parle d'oligospermie probablement pour justifier l'achat d'un bichon bolonais par Jasselin, un de ses personnages : Sa femme Hélène dira : « un chien c'était aussi amusant, et même beaucoup plus amusant qu'un enfant... » Et du fameux bichon, on en entendra parler pendant plusieurs pages. Tout cela n'ajoute rien au roman à mon humble avis. Et quel roman? H. nous parle d'un artiste Jed Martin qui est un peu maniaque. Il s'adonne à la photographie dès son entrée aux Beaux-Arts de Paris et « rien n'échappait à son ambition encyclopédique, qui était de constituer un catalogue exhaustif des objets de fabrication humaine à l'âge i

Créativité quand tu nous tiens...

Image
Ce matin, je me suis sentie créative. Je me félicitais. Dieu que tu es bonne! Et pourtant, je ne concoctais qu'une soupe. J'avais acheté un poulet bio de Charlevoix. Je ne suis pas pingre, mais je n'aime pas perdre de la nourriture. J'aime aussi maximiser mes achats. Nous ne sommes que deux. Deux petits vieux. Et nous avons un appétit de poulet. À vrai dire, d'habitude, nous mangeons presque un poulet de Cornouailles à deux. Donc, hier soir, l'autre duettiste, qui s'est mis à la cuisine depuis qu'il est à la retraite, a fait rôtir la demi-bête. L'autre moitié a fini au pot. Donc me voilà avec un bon bouillon et du poulet. Tous les ingrédients nécessaires pour cuisiner une soupe. Une soupe poulet et nouilles? Non! J'ai horreur de la routine. Je fais le tour du frigo. Des restes, nous avons toujours des restes : des tomates en boite, des asperges, des carottes, du clamato et hop! un peu de riz et le tour est joué. Le hic, arriver à mitonner un re

5 ans déjà.

Image
Mon blog a 5 ans aujourd'hui . Il n'est pas très lu mais je m'en fous.............presque.

Une poupée de quoi ?

Image
Une suite à La poupée de Kokoschka d'Hélène Frédérick Deuxième partie La poupée de Kokoschka fait son petit bonhomme de chemin. J'ai écouté l'émission sur France Culture. Avec Internet, on peut se rendre à Paris le temps de le dire. J'aimerais que ce fût moins loin en temps réel, je sauterais dans l'avion. Après avoir lu le livre, entendre des bruits et des voix, génial. Il m'en vient la chair de poule. Ils ont cependant oublié le chat d'Hermine qui, à mon avis, joue un rôle important.

Des fois...

Image
... je n'ai pas besoin d'histoires pour lire. Je lis pour lire. Je lis pour entendre la musique des mots et pour m'émerveiller de ce que l'humain a de plus merveilleux, la vie, bien sûr, et le pouvoir des mots. De la poussière d'étoiles intelligente. Je lis depuis que je sais lire... Une sorte de boulimie des mots. Les mots entrent par une oreille et sorte par l'autre. Pourquoi par une oreille? Je lis pourtant avec mes yeux. Pour dire, lus et oubliés. Oubliés? Peut-être que non, sûrement non. Il ne reste que l'essentiel. J'avais été un peu déçue par Mon enfant de Berlin parce que je recherchais certains renseignements sur l'Allemagne que je n'avais pas trouvés. J'avais quand même aimé l'écriture fluide comme une musique. C'est pourquoi, j'ai voulu lire un autre livre d'Anne Wiazemsky. Un livre qu'on lit sans tracas. Un livre tranquille, c'est-à-dire qui se lit bien. Trois récits: elle parle de son Prince russe de pèr

Je voulais tellement...

Image
Plus fou que ça... tumeur ! Véronique Lettre Critiques et infos sur Babelio.com .... recevoir un livre " gratis " que j'ai coché plusieurs cases dans Masse Critique. Quand j'ai reçu la nouvelle que j'étais sélectionnée pour lire deux livres, je me pétais les bretelles jusqu'à ce que je lise les titres. Un livre pour enfant, j'en voulais un. L'autre titre, je ne me souvenais plus l'avoir pointé. Je peux tout de suite dire que je ne lis pas ce genre de livres, habituellement. Je ne l'aurais pas acheté et je ne l'aurais pas réservé à la bibliothèque. Tout cela n'enlève rien aux auteurs. Je les appelle des livres instants qui foisonnent dans nos librairies et qui trouvent preneurs puisqu'on continue à en publier. Un peu sensationnels. Et surtout publiés en un laps de temps étonnant. De quoi rendre jaloux le plus prolifique écrivain. Disons que ce livre est honnête . ( Pour qui je me prends). Il m

Mon enfant de Berlin.

Image
J'ai commencé à lire ce livre avant mon voyage en Allemagne. Dans le bus, qui nous conduisait d'une ville à l'autre, j'ai poursuivi cette lecture. Je me posais souvent cette question : est-ce un roman ou un récit? Quelle est la part du réel? Il est classé « roman » par la maison d'édition. Peut-être à cause de l'histoire d'amour entre une ambulancière de la Croix-Rouge et son Prince charmant russe. J'avoue que j'attendais plus de ce livre. J'aurais voulu savoir comment se déroulait la vie d'une femme à Berlin après la guerre. Claire Mauriac écrit des lettres à ses parents, tient un journal, mais je trouve ses lettres anodines et lassantes et son journal nous renseigne peu sur sa vie et ses sentiments. En fait, je trouve que ce livre manque de profondeur, il effleure les sujets. Nous en apprenons quelques bribes à la page 231 quand Hilde raconte: « ...la chute de Berlin, l'occupation par les Soviétiques; la famine, la mort, les viols; sa c

Saviez-vous que...

Trinh Xuan Thuan , astrophysicien dit : « Les étoiles naissent, vivent leur vie et meurent, comme les humains. » « Nous savons maintenant que nous sommes des poussières d'étoiles, tous les atomes dans nos corps sont formés des étoiles. » Bien moi, je ne savais pas. Je trouve merveilleux d'être de la poussière d'étoiles. Christiane Charette

Les dragouilles

Image
Les Dragouilles t. 1 les origines Karine Gottot Critiques et infos sur Babelio.com J'étais pleine d'espoir en survolant ce petit livre bien cartonné et solidement relié . Enfin des Québécois font des livres dans ce genre, me suis-je dit. Je trouve que le contenu, après l'avoir lu et relu, est bien peu québécois, tellement que je suis allée voir d'où venaient les auteurs : ils sont québécois. Ce tome 1 présente les origines des dragouilles et chacun des personnages. Si j'ai bien compris, chaque personnage représente et représentera une rubrique, par exemple les jumeaux sont forts en mots... peut-être. Je serais curieuse de savoir comment les enfants réagissent aux gags qui sont supposés être drôles. Peut-être que j'en lirais un autre pour voir.

La poupée de Kokoschka, Hélène Frédérick

Image
Le premier livre d'une québécoise à Paris. Quatrième de couverture : Munich, 1918. Hermine Moos, costumière de théâtre, reçoit du peintre Oskar Kokoschka une étrange commande : fabriquer une poupée grandeur nature à l’image exacte d’Alma Malher, sa maîtresse perdue. Tandis que la marionnette prend corps, sa conceptrice note dans un cahier le trouble que lui inspire cette folle entreprise. D’autant que les exigences du « maître » ne semblent connaître aucune limite…Mais au fil de ce journal intime, l’obsédante créature de chiffon cède bientôt la place à l’autoportrait d’une artiste bohème dans une société allemande entre débâcle et révolution. Et la jeune femme qui se dessine alors, modeste et iconoclaste, solitaire et émancipée, nous entraîne dans le libre dédale de ses désirs les plus insoupçonnés.S’inspirant d’une histoire authentique, La poupée de Kokoschka réinvente sa version secrètement féminine au moyen d’une langue émotive et concrète. Une fiction qui interroge, dans l’a

Je suis indignée...

Je voulais apporter des livres québécois à ma fille de Frédéricton dont c'est l'anniversaire le 2 octobre. J'avais des titres et des auteurs en tête. (dont Simon Boulerice et Martin Michaud) Impossible de les trouver dans la belle ville de Québec. Je ne les veux pas dans trois semaines. Je les voulais, il y a une semaine. J'ai presque fait le tour des librairies : des petites et des grandes. Sur leur page Web tout est beau mais quand il s'agit d'en prendre possession... Heureusement que le téléphone existe. Mais où sont ces livres? Chez les éditeurs?

Cette nuit...

Cette nuit, je ne dormais pas. Mon intestin me disait que je l'avais mal traité. Il n'aime pas quand je mange du maïs et du popcorn trop fréquemment. Ma tête me dit mange, mais mon corps proteste. Et il ne me ménage pas. ( toujours, je pense à la fable d'Ésope qu'on traduisait du latin au français) Alors, cette nuit, il me torturait. Je me suis levée pour prendre une Advil. Cette gélule soulage mon corps, un tantinet. Après quelques massages ventraux, je me dis, aussi bien regarder la télé un peu en attendant l'effet de l'antidouleur. Je ne regarde presque jamais la télévision. Il n'y a rien dans notre boite à images. De temps en temps, à force de fouiller, je trouve des émissions à mon goût. Cette nuit, je prenais le risque de me trouver face à face avec un film pour adulte seulement. J'ai bien vu une démonstration de danse à 5$ ou à 10$ ( je parle au travers mon chapeau, car je n'y connais rien). J'y suis restée quelque temps à titre documen

Automne

Image
Je les avais vues l'autre jour. J'ai eu peur qu'elles ne fussent plus là, car il a plu. Surprise!

Lettre

Bon, j'ai décidé de publier ici la lettre que j'avais envoyée aux Correspondances d'Eastman. J'ai fait partie des 15 finalistes (il y eut 100 lettres) mais elle n'a pas été retenue pour la publication finale. Je crois que c'est une gentille lettre. Le sujet n'est pas nécessairement sérieux mais il reflète un peu une certaine époque. Les annotations en rouge ne font pas parties de la lettre originale. Québec, août 2010. Bonjour toi, Tu ne t’attendais certainement pas à recevoir une lettre de moi, ta p’tite vieille. Plutôt rare qu’on s’écrive quand on vit dans le même appartement et après quarante-deux ans de mariage. Et bien, voilà, j’ai voulu te dire combien tu as compté pour moi. Te souviens-tu de cette fin d’août? Nous avions chacun nos amis au lac Matambin. Nos amis se connaissaient. Je crois aussi qu’ils étaient de connivence pour que nous nous rencontrions. En arrivant, je t’avais vu qui lavais une voiture. En short, tout bronzé

Sur la route de Madison Robert-James Waller

Image
Quatrième de couverture: Francesca Johnson, fermière de l'Iowa, était seule cette semaine-là, son mari et ses enfants s'étaient rendus en ville pour la foire agricole. Sa rencontre avec Robert Kincaid, écrivain-reporter qui photographiait les ponts du comté de Madison, eut lieu au cours de l'été 1965. Dès leur premier regard, ils surent qu'ils étaient faits l'un pour l'autre de toute éternité. Ils ne disposaient que de quelques jours pour se connaître, s'aimer et vivre une vie entière de passion silencieuse, avide et sans espoir. Une novella comme disent les américains.La différence entre une novella et un roman: le nombre de pages. Donc, pour nous, une nouvelle de 184 pages qui se lit d'une traite. Cette novella m'a été suggérée par ma belle-soeur Monic quand je lui ai montré le livre que je lisais à ce moment là, soit 33, chemin de la Baleine. Le lien? Les lettres et l'amour contrarié mais différemment. Non, je n'ai pas vu le film

Nouveau Blog

J'ai commencé depuis quelques jours à nourrir un nouveau blog. Il s'agit ni plus ni moins d'un carnet de voyages. Il y a moins de fioritures à moins que je découvre des façons de faire. Aller voir ailleurs si j'y suis Et pourquoi pas ?

L'énigme du retour, Dany Laferrière

Image
Partout, on ne dit que du bien de ce livre. Tu dois être la seule au pays à ne pas avoir lu Dany Laferrière, me dis-je. J'avais des problèmes avec l'homme que j'écoutais dans ses débuts. Je ne pouvais pas le blairer, ni lire trois lignes... car j'ai essayé rien à faire. J'ai regardé sa photo à l'intérieur de la page couverture, j'ai regardé sa main, car je trouve que les mains nous ou plutôt me renseignent beaucoup sur les gens et j'ai pensé que sa main me plaisait. Ce livre m'a poussée à vouloir en savoir plus sur l'homme,c'est pourquoi, j'ai regardé en différé l'émission Contact avec Stéphan Bureau et Dany Laferrière. Maintenant, j'ai l'impression d'avoir violé un peu son intimité, lui, qui est si jaloux de son intimité. Il dit dans cette émission qu'il est un homme en trois morceaux: son coeur est à Port-au-Prince son esprit, le combat, est à Montréal la zone neutre est à Miami. Il y a aussi un lieu spécial: Pet