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Affichage des messages du février, 2006

Écrire

Souffleur de mots dans la collection écrire (Yvon Paré) J'habite un village depuis toujours et ne cesse de l'inventer et de le visiter. Je le fais avec patience, avec amour, rabotant une couche de mots après l'autre jusqu'à ce que la phrase sonne juste dans le grand tout du livre. J'écris avec tant de lenteur. Je pousse et reviens sur les paragraphes, les soupèse, change un mot là et ici, repasse sur les phrases jusqu'à ce qu'elles soient lisses et douces pour la lecture. Un texte comme une caresse, un sourire, un souffle qui fait bruire les feuilles dans le bouleau jaune. j'aime les images qui vous attendent au détour d'un sentier et vous retiennent à bras-le-corps. J'aime les bonheurs d'écriture qui vous font sourire comme quand on goûte un vin un peu corsé. Il faut que la phrase soit chaude, imbibée de soleil comme l'eau aux plus beaux jours de l'été dans les longs méandres de la rivière Ashuapmushuan. L'écriture, c'est
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Mamzelle Sophie mange une clémentine et regarde son grand-papa qui prépare les poubelles.  
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Mamzelle Sophie mange une clémentine.  
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J'avais photographié un p'tit cou fin mais le p'tit cou fin était flou aujourd'hui. Ce sera pour une prochaine fois. 
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Le repos des guerrières.  
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Un petit pied qui ira danser.  
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Des petites mains qui se reposent.
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Une enfant au repos. Pleine d'abandon.  
Lettres au maître, à l'ami, au précepteur, à l'amant Emily Dickenson. Dans cette vie de porcelaine, on aime être sûr que tout va bien, de peur de trébucher sur ses espoirs comme sur un amas de vaisselle brisée.
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Miss Top modèle fait des photos.  
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Que dirait la reine Élisabeth si elle voyait cela? En tout cas c'est bon jusqu'à la dernière goutte.  
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Un de ces dimanches soirs quoi de plus intéressant que de lire le dico avec papa et tata Véronique  
Méchamment les oiseaux: Suzanne Prou. En vérité, j'ai peu pensé jusqu'ici. Je n'ai pas eu le temps: les nécessités quotidiennes m'ont tenu captif, le travail, les obligations familiales, les mille tracas de chaque jour ont fait de moi un être asservi à l'immédiat. Mais, depuis le commencement de mon inactivité forcée, je me prends à me retourner sur moi-même, à m'examiner. Tout un remous de vieilles sensations bouge en moi, monte à mes lèvres, à ma peau, fourmille au bout de mes doigts. Je me sens vaste, profond, jeune et vieux à la fois. Je suis comme un marin au retour d'un voyage, d'un pillage: son sac est bourré de richesses enfouies à la hâte, non triées, pas même dénombrées;il s'arrête un moment, il pose son bagage, il l'ouvre, il y enfonce une main prudente et avide. Il n'inventorie pas, il remue, du bout des doigts, à l'aveuglette, ses trésors; il ne les identifie pas, il les caresse, il les tâte, au hasard. Puis, il resserre les
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Grand-papa mange du bleu mais Sophie a voulu faire tutu.  
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Sophie regarde le gros camion qui déneige.  
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Sophie est très concentrée sur sa collation.  
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Sophie apprécie le riz que grand-maman a fait pour elle.  
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Aujourd'hui Sophie a mangé un peu de purée chez grand-papa et grand-maman.  
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Grand-papa qui enlève la neige sur son garage.  
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Grand-papa qui a fini d'enlever la neige sur son garage.  
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