Messages

Affichage des messages du octobre, 2012

Aude

En allant à la bibliothèque aujourd'hui, j'ai appris que Aude était décédée le 25 octobre. J'admirais beaucoup son écriture.

La Solde

Ce matin, j'ai pensé à La Solde  et par conséquent à Éric McComber . «Soir après soir, je révise des agendas scolaires destinés aux high schools américains.» p. 23 «Je travaille à la manufacture de connerie. Un connard compose la connerie et des graphistes la mettent en page.» p. 23 Dans ces agendas, à chaque mois, il y a une pensée (p.24 et 25)... Je viens de m'acheter un mi ni agenda : Un planificateur de succès . Comme si j'avais besoin d'un planificateur de succès étant donné que je suis à la retraite. À moins que je me décide un jour à écrire le fameux livre que je n'ai jamais écrit. Mais bon, c'est une autre histoire. Et puis, je pense bien que je n'aurais pas besoin d'un agenda. Quand j'écris, je m'évade dans un autre monde. Je n'avais pas vraiment remarqué le titre. Ce qui m'intéressait, c'était le calendrier que l'on peut trainer avec soi. Je le trouvais aéré et facile à glisser dans un sac à main. Ce mati

L'hibiscus

Image
Mes connaissances s'arrêtent vite lorsque je songe à l'hibiscus. J'admire quand je peux, ses fleurs flamboyantes, impudiques et fières. Je sais que l'hibiscus est tropical mais, il s'adapte quand même bien à notre pays. L'autre jour, j'en ai vu un qui gisait, abandonné par les horticulteurs. J'ai eu envie de le sauver. Il est à l'intérieur maintenant. Je peux l'observer de près. Deux jours d'abandon, les racines à tous vents, il a perdu presque toutes ses feuilles. Il tient bon, car malgré le choc, il a fleuri. Ses fleurs s'ouvrent la nuit. Au matin, elles éclairent nos yeux. Elles sont éphémères. Leur vie de fleur est courte. Une journée. Quand j'y songe, je suis contente d'être un humain...

Le cercle de Clara.

Image
J'ai connu Martine Desjardins par son livre Maleficium  que j'ai beaucoup aimé. J'ai eu envie de connaître ce qu'elle avait écrit d'autre. Tout de suite, je me suis sentie portée par les mots et l'histoire de Clara . Ce roman se passe en 1895 en Nouvelle-Écosse. Clara y vit avec son nouvel époux, Edmond. Ils sont mariés depuis au moins six mois et le mariage n'a pas été consommé. On la dit neurasthénique et hystérique. Elle sera traitée pendant 8 mois dans une clinique. On la retrouve à la sortie de cette clinique. Elle nous raconte à l'aide de son journal et de lettres, les mauvais traitements que lui fait subir son mari Edmond Weiss, ce spécialiste des sciences naturelles. Il veut la soumettre à ses désirs. Par l'écriture, Clara réussira à s'en sortir. Tout au long de ma lecture, je trouve Martine Desjardins très savante. Je me demandais comment elle procédait. Aurélien Boivin, dans son excellente analyse de ce livre, nous dit qu

Se peut-il...?

... qu'un livre n'ait pas d'âme. Le mot n'est pas exact mais je ne sais pas quel mot employer pour expliquer ce que j'ai ressenti. Je me cherchais un livre électronique disponible à la bibliothèque. Je vois cette auteure que je  connaissais car elle a écrit plusieurs livres pour enfants. J'aimais beaucoup ses livres pour la jeunesse. Le roman (un polar) en question est son premier livre pour les adultes. J'ai hésité : est-ce que je continue jusqu'au bout. Les mots s'alignent, couvrent les pages mais ils ne me disent rien. Je sens que l'intrigue  m'intéresse. Je veux connaître la fin. Mais, c'est tout. Je ne sens aucun plaisir à lire. Je fais de la lecture rapide pour connaître la fin. Il y a un dénouement lorsqu'il reste encore une dizaine de pages. Comment ça me dis-je, il reste encore dix pages à lire ? Ce sera ils se marièrent ... Après un résumé fastidieux de ce qui venait de se passer, arrive un autre rebondissement qui