Messages

Affichage des messages du 2008

Pfutt...

... partie l'euphorie pour l'écriture.

Mon mari...

pense qu'il me connait depuis les 40 ans qu'on vit ensemble. Je ne crois pas. Par exemple, il dit que je suis une romantique. Oui, je suis, un peu, peut-être un peu plus, romantique. Pas comme il pense. Par exemple, il me parle encore du temps de notre voyage de noce. Il s'imagine que j'aurais voulu trouver la place romantique... pour déjeuner. Mais je lui ai dit et je lui redis encore que moi j'ai rarement faim en me levant et je n'avais pas plus faim en ce temps-là. Je mangerais vers 9.00- 9.30 et je passerais l'heure du diner ou je mangerais plus tard. Mais voilà pas lui. Je lui ai dit: je te ferai remarquer que j'ai déjeuné toute ma vie. Et j'ai fait trois repas par jour. Je crois que je me suis bien adaptée. Et je ne vois pas la pointe de romantisme là dedans. Mais je ne crois pas qu'il comprendra un jour. L'adaptation est-ce bon? Je n'en suis plus sure et depuis un bon bout de temps.

Écriture

Ce matin, depuis longtemps, je me suis réveillée avec des mots à écrire plein la tête. Je crois que c'est à cause de Sophie qui me racontait un rêve qu'elle a fait. Elle se souvient de ses rêves. Je trouve cela extraordinaire. Et à 4 ans, elle sait déjà raconter. J'ai pensé que je pourrais écrire ses rêves et lui faire prendre conscience qu'on peut écrire des histoires. Je lui lirai avec mes mots ce qu'elle m'a dit. Une co-production quoi! Et entrouvrir des portes. L'histoire pourrait commencer avec grand-maman déménage... Il me reste à trouver où m'installer. Peut-être que je resterai ici, dans ce cagibi, sorte d'armoire à rangement, avec tablettes et chauffe-eau. Qu'importe la vue, rien pour me distraire. Seulement à longueur d'oreille le bruit du journal que Roger lit.

Trop...

Avoir trop de livres, trop de vêtements, trop de vaisselle, trop de souliers, trop de laine, trop de tissus. Mettre trop de linge dans la laveuse. Être de trop...peut-être. Trop, trop, trop de tout. Je déteste ce mot.

Ti-Mec

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Rien juste une pensée qui me traverse la tête.

Je crois que je pourrais facilement devenir vulgaire. Même à mon âge. La débandade quoi!!! Je me parle... c'est tout.

Propos sur le bonheur Alain

L'imagination est pire qu'un bourreau chinois; elle dose la peur; elle nous la fait goûter en gourmet.

Le cercle parfait: Pascale Quiviger.

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Le cercle parfait: Pascale Quiviger. Écrit par Clarabel Mercredi, 08 Novembre 2006 20:46 Vous avez entre les mains un roman d'amour. Une histoire de rencontre entre une femme qui est en voyage en Europe et qui croise cet homme pour qui elle décide de tout quitter, tout vendre au Québec pour retrouver celui pour qui son cœur bat à cadences folles. Cette femme s'appelle Marianne, l'objet de son amour est Marco, italien, célibataire, éleveur de chiens, chasseur de canards. Marianne vient vivre dans ce petit village perdu de l'Italie, elle ne travaille plus, elle vit dans cette attente de lui. Au temps qui passe, s'installe l'ennui, puis la haine et la destruction. Marianne plonge dans une mélancolie dépressive (ou inversement), elle n'a plus qu'une idée en tête : partir. Celles qui ont aimé un caractère latin comprendront... le charme ténébreux, silencieux et distant, indépendant mais lié à la mama (surtout par la table)... "M

Alain (Émile Chartier) (1868-1951) Propos sur le bonheur (1928)

Bucéphale 8 décembre 1922 Lorsqu'un petit enfant crie et ne veut pas être consolé, la nourrice fait souvent les plus ingénieuses suppositions concernant ce jeune caractère et ce qui lui plaît et déplaît ; appelant même l'hérédité au secours, elle reconnaît déjà le père dans le fils ; ces essais de psychologie se prolongent jusqu'à ce que la nourrice ait découvert l'épingle, cause réelle de tout. Lorsque Bucéphale, cheval illustre, fut présenté au jeune Alexandre, aucun écuyer ne pouvait se maintenir sur cet animal redoutable. Sur quoi un homme vulgaire aurait dit : « Voilà un cheval méchant. » Alexandre cependant cherchait l'épingle, et la trouva bientôt, remarquant que Bucéphale avait terri­blement peur de sa propre ombre ; et comme la peur faisait sauter l'ombre aussi, cela n'avait point de fin. Mais il tourna le nez de Bucéphale vers le soleil, et, le maintenant dans cette direction, il put le rassurer et le fatiguer. Ainsi l'élève d'
Des fois j'en ai marre. Est-ce que ça se peut?

jour d'anniversaire

Nous avons trouvé enfin un home qui nous plaira. Nous vendrons notre maison. Fini le ramassage des feuilles l'automne (40 sacs), fini le pelletage de neige. Je m'ennuierai un peu de mes fleurs mais je sais que je saurai compenser. Je peux encore cueillir des tulipes jaunes avec ma petite fille: Le jaune c'est ma couleur préférée grand-maman. J'adore cette complicité qu'il y a entre nous car le jaune est aussi ma couleur préférée. Aujourd'hui jour d'anniversaire de ma plus vieille: 35 ans. Une autre brèche dans le quotidien: petit souper familial (salade de pamplemousse rose et crevettes, brochettes souvlaki, tatziki,pita et gateau d'anniversaire).

Voyeuse!

J'écris comme les idées me viennent. En vrac! Je fais de l'ordre dans mon "walkin" comme on dit si bien. J'essaie et je jette des vêtements que je ne porte plus car ils sont trop petits. Je les gardais au cas où j'arriverais à perdre du poids. Mais je crois que je m'illusionne. Alors! Et je range comme j'ai vu dans les "walkin" que j'ai visités. Je me sens un peu voyeuse quand je visite des condominiums. Les gens ont beaucoup de linge, beaucoup de souliers (moi, je n'ai rien à comparer) et en plus il est bien rangé. Les vestons ensembles, les chemises ou les blouses ensembles, les pantalons ensembles et tous dans le même sens. Tout en accomplissant cette tâche, je pense que dans le fond, je ne suis pas beaucoup disciplinée. Pourtant, il me semble que j'étais disciplinée alors ce n'est pas le bon mot. Alors je crois que je ne suis pas ordonnée. Quand je range trop, je ne sais plus où sont mes affaires. J'ai toujours pensé q

Christian Bobin

Je viens de lire La dame blanche de Christian Bobin. Il parle d'Emilie E. Dickinson. Je voulais savoir pourquoi il admirait cette femme. Robert Lalonde aussi l'admire comme poète. Une façon d'écrire différente entre ces deux hommes. Une écriture concise pour Bobin et plus élaborée pour Lalonde. Leur lien la poésie. J'irai revoir ce qu'en pense Robert Lalonde. J'ai failli passer à côté de cette lecture. Certains mots de Bobin me dérangeaient. Je les trouve parfois exagérés. Ou c'est sa manière de parler de l'âme, de dieu qui me fatigue. Enfin! J'ai relu une deuxième fois et je ne regrette pas. J'ai retenu cette phrase: Rencontrer quelqu'un, le rencontrer vraiment - et non simplement bavarder comme si personne ne devait mourir un jour - , est une chose infiniment rare.

Le mur invisible de Marlen Haushofer

Je regrette de n'avoir pu écrire mes impressions à mesure que je lisais. J'aurais peut-être pu le faire à la main mais je ne l'ai pas fait. J'avais marqué des passages afin de les transcrire mais maintenant sortis du contexte de la lecture ils ne me disent plus rien. Je peux dire que j'ai beaucoup aimé ce livre même s'il raconte le quotidien d'une femme emmurée mais elle a une façon de nous dire sans tout nous dire qui nous incite à vouloir continuer jusqu'au bout. Je peux dire que je suis restée sur ma faim car j'aurais aimé savoir si elle avait survécu. J'en ai rêvé. Et j'ai compris que c'est un livre qui nous marque. Des murs invisibles, il y en a beaucoup qui furent et qui sont présents.