Messages

Affichage des messages du février, 2022

Anniversaire

Oui, c'est l'anniversaire de mon époux aujourd'hui. 83 ans, il faut le faire. Comme il dit, il m'en reste moins que j'en ai vécu. Vrai, on ne peut plus dire je t'en souhaite autant. Est-ce qu'on en veut autant ? Là, je parle pour moi. Je dirais pas vraiment. Revoir l'humanité refaire les mêmes bêtises, est-ce que j'y tiens. Voir mon corps décrépir, est-ce que j'y tiens ? Nous sommes nés pendant le temps de la guerre. Finirons-nous nos jours durant la guerre ?

Clavier et araignée.

  Arrrrraigggggée , fantaisie de mon cllllllavier. Mon clavier s'amuse. J'essaie de trouver la solution. Impossible de la trouver pour le moment. La seule solution, enlever la pile et la remettre. Petit inconvénient, ce n'est pas la guerre en Ukraine. Et aujourd'hui le soleil brille. Je me demande si l'écureuil dort toujours dans son nid, celui que je vois de ma fenêtre. Je crois que oui, même qu'il doit dormir sous la neige, bercé par le vent. Peut-être qu'il glisse une patte à l'extérieur à certains moments et le bout de son nez pour tester la température. Je fais la  Beigbeder aujourd'hui. Quel nom impossible à retenir ! Et je suis branchée sur mon cerveau. J'écris ce qui me passe par la tête. J'allais parler d'une araignée que j'ai vue ce matin. Araignée du matin chagrin. Je combats la superstition. Je vois les araignées le matin surtout. Je les regarde vivre. Elle ne me font pas peur. Et les fils d'araignée, on s'en fout.

Message

Je vois que des gens viennent voir mon blog. J'aimerais bien connaître ce que pense ces gens, seulement des mots positifs, des petits encouragements. Quand on écrit, on aime être lu. On tout cas, moi j'aime ça. Tout peut se faire par courriel. Il y a une petite enveloppe en bas de chaque article ou insérer directement un commentaire dans l'espace prévu en bas de chaque fragment.

Beigbeder en bleu de mer

 Comme le dit Beigbeder en parlant de son nouveau livre un barrage contre l'Atlantique : Jean-Christophe Laurence de la Pesse l'interroge: « Parlant de phrases : celles du livre sont très courtes et très espacées, passant parfois sans logique apparente d’une idée à une autre. Pourquoi avoir opté pour cette forme ? J’avais une impuissance à écrire, donc j’avais décidé d’écrire seulement une phrase par jour. J’ai fait ça un temps, puis c’est devenu deux phrases, puis un flot continu. Cette forme a permis de débloquer… J’ai toujours bien aimé les formules et là, je trouvais ça marrant de les exposer davantage dans un récit qui s’organise avec des phrases où chaque idée en entraîne une autre. Exactement comme ça se passe dans le cerveau humain. On a des pensées qui se bousculent en permanence dans notre tête. C’est amusant de créer cet effet de foutoir qui est organisé à notre insu. » Piste à suivre : une phrase par jour et on verra où tout cela nous mène. Si je pouvais voir la mer

Mon nom est personne

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  J'ai lu l'article de Josée Blanchette : Mon nom est personne, confession d'une chômeuse, et je me suis sentie visée. Pourtant, chômeuse, je ne suis pas. Je suis seulement retraitée. « J’erre dans les limbes d’un monde zombie, sans carte d’affaires, sans destination précise après mes deux cafés du matin, sans identité non plus. Si tu ne peux pas répondre à la question “ Vous faites quoi dans la vie ? ”, tu n’es plus grand-chose, tu deviens invisible aux yeux des affairés, des marathoniens.» ****** Aujourd'hui, je peux ajouter cet article: Car il paraît qu'on étudiera la question. Nous rendre moins invisible serait déjà bien. J'ai lu un autre article qui disait qu'on devait diminuer notre consommation de viande rouge. Et oui, vous pouvez allonger votre vie en vous pliant à cette consigne. Et moi de penser à quoi pourrait me servir de vivre 5 ou 10 ans de plus quand mon nom est personne. ****** Vieillir mieux   Pour des états généraux sur la vieillesse

Mon nom était écrit sur l'eau

Je lisais des mots qui m'ennuyaient, des mots qui brassaient des idées. Je n'ai rien contre le brassage d'idées mais, il faut que les mots me plaisent, me captent.  Change de livre puisque tu n'arrives pas à te concentrer sur ces mots. Il y a tellement d'auteurs et de livres. Et au hasard, j'ai choisis de lire « Mon nom était écrit sur l'eau » d'Olivier Bleys. Je ne vois plus le temps passer. Il me parle des « taloches du vent », « des vantaux récalcitrants » : il décrit l'orage. « Le pétillement de l'eau sur les tuiles ». Et soudain, je réalise que je suis amoureuse des mots. Être amoureux des mots, est-ce que ça se peut.

La peur -poème de Khalil Gibran

  On dit qu’avant d’entrer dans la mer, une rivière tremble de peur. Elle regarde en arrière le chemin qu’elle a parcouru, depuis les sommets, les montagnes, la longue route sinueuse qui traverse des forêts et des villages, et voit devant elle un océan si vaste qu’y pénétrer ne parait rien d’autre que devoir disparaître à jamais. Mais il n’y a pas d’autre moyen. La rivière ne peut pas revenir en arrière. Personne ne peut revenir en arrière. Revenir en arrière est impossible dans l’existence. La rivière a besoin de prendre le risque et d’entrer dans l’océan. Ce n’est qu’en entrant dans l’océan que la peur disparaîtra, parce que c’est alors seulement que la rivière saura qu’il ne s’agit pas de disparaître dans l’océan, mais de devenir océan. à méditer …

Toutes les vies possibles : Carnets minimalistes

Dans ma douche, ce soir, je me suis demandé pourquoi je pensais avoir des atomes crochus avec Patrice Godin et son carnet : Toutes les vies possibles: carnets minimalistes. (je ne sais pas pourquoi les s mais bon …)  Écrire au sujet d'un livre qu'on a lu, c'est un peu révéler comment on se sent en lisant ce livre. Comment le livre résonne en nous. J'essaie d'écrire moi aussi un carnet d'écrivain. J'en ai même deux versions. J'ai même pris un cours d'initiation aux carnets avec Robert Lalonde qui définit le carnet comme un moment de repos de l'écriture de fiction. Il dit à Gérald Gaudet dans Écrire, Aimer, Penser: « J'entreprends habituellement un carnet au moment où le roman que je suis en train de faire ne veut rien entendre de ce que je veux lui faire, faire, il me résiste. » Patrice Godin écrit : « Puis , ça me frappe. Ce n'est pas un roman que j'écris. D'autres idées interfèrent, viennent court-circuiter le flot de mon histoir