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Affichage des messages du mars, 2010

15 livres qui ont marqué ma vie

Il faut que je dise que j'ai commencé à lire très jeune. Quand j'ai su lire, je suis devenue boulimique. Je lisais même la nuit sous mes couvertures. Mes parents n'étaient pas instruits mais j'ai toujours eu a lire. Mes lectures n'étaient pas disons exhaustives mais je lisais. Ils m'achetaient des livres car dans mon patelin il n'y avait pas de bibliothèque. Un peu plus âgée je m'étais abonnée à des clubs de lecture : le club du livre à succès, le cercle du livre de France...Nous lisions les livres qu'on nous prêtait à l'école. Quand je parle de ces livres je ne sais presque plus quand ils sont apparus dans ma vie. Je me souviens  être allée dans un coin de la maison, très sombre, où il y avait des boites et dans ces boites j'y avais découvert des 1. IXE-13 L'as des espions canadiens écrit par Pierre Saurel alias Pierre Daignault (comédien). http://www.qim.com/artistes/biographie.asp?artistid=573 ces plaquettes de livres avaient app

Pour de vrai, pour de faux, Francine d'Amour

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Ce matin, je me demande si je lis la quatrième de couverture. Je la lis peut-être mais sans vraiment la lire. Je lis des mots qui n'ont pas beaucoup de résonance en moi tant que je n'ai pas lu le livre car je ne m'en souviens plus pendant la lecture et j'y reviens à la fin pour confirmer ce que j'ai pensé du livre. En fait, je lis des livres de ce temps-ci en me fiant aux goûts des gens. Je fais des recherches sur internet et sur des blogues et si on encense un livre je le réserve à la bibliothèque. Ce livre de Francine D'amour, j'ai bien failli le mettre de côté dès les premiers chapitres. Il me semblait que ce n'était pas vraiment des nouvelles mais surtout des récits. Et pire, des récits comme j'ai pu en écrire sur les chats par exemple ou sur mes expériences en tant qu'enseignante. Alors toujours l'éternel question, pourquoi a-t-on accepté de publier ces textes qui ne sont pas des nouvelles selon la définition de la nouvelle mais pl

En vrac

Tous les matins, je le vois et je le trouve courageux. Qu'il fasse beau, qu'il fasse moins beau, il s'habille selon la température et il va prendre sa marche. Il marche d'un long pas lent en se dandinant. Je suppose qu'il marche de tout son pied d'arrière vers l'avant. Je ne saurais dire s'il est sociable. Il est toujours seul. Je le rencontre parfois et il n'a pas d'expression. Pourtant il vit dans le même immeuble que moi. Il a l'air sévère et je crois qu'il doit avoir une grande vie intérieure. Ou peut-être écoute-t-il son coeur poursuivre sa vie. Ce matin j'ai ouvert un livre de Marité Villeneuve : Des pas sur la page ou l'écriture comme chemin. Ce livre ne se lit pas comme un roman. Il parle du métier d'écrire. Ce matin donc, j'ai ouvert le livre au hasard et j'ai lu ceci Écrire, c'est résister. À ce qui tue. À ce qui interdit la vie. Aux empêcheurs de tourner en rond. Si on me surprend en plein acte

Ici

De petits nuages roses sur Québec. Des petits nuages dignes d'Easport NFL. On dirait des nuages de vent, effilochés. Mais il ne vente pas.

Maleficium , Martine Desjardins.

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Je crois que depuis quelques temps, je lis les livres différemment. Je ne lis plus pour lire. Je lis pour apprendre. Pour connaître ou pour arriver à développer une autre façon d'écrire. Pour être créative et pour surprendre. Maleficium est ce genre de livre : il sort de l'ordinaire. En quatrième de couverture, on dit que c'est une " fresque baroque en huit tableaux." On pourrait dire aussi que le tout s'apparente à la nouvelle. Huit nouvelles reliées entre elles par le confessionnal, " sept hommes victimes d'étranges maléfices " sept hommes trop curieux et victimes de leur curiosité, à la recherche d'une oreille attentive. http://fr.video.canoe.tv/archive/category/art-et-culture/lauteure-martine-desjardins/52876057001 Le tout se déroule au 19ième siècle. Sept chapitres sont bâtis de la même manière : sept confessions d'hommes dont on ne connaît pas le nom partis à la recherche d'un objet précieux mais qui ont été envoutés

Des lettres.

Je n'arrive pas à me faire une idée sur les deux derniers livres que j'ai lus. Lettres à mademoiselle Brochu de Maxime-Olivier Moutier http://fr.wikipedia.org/wiki/Maxime-Olivier_Moutier http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=1&section=10&article=46204   à lire, même les commentaires. et Cher Émile de Éric Simard http://www.hamac.qc.ca/collection-hamac/cher-emile-2430.html . Ces deux livres sont totalement différents. Leur point commun: le genre épistolaire. Qui me laisse toujours sur ma faim. J'ai fait des recherches en ce sens pour savoir au juste ce qu'en pensaient les penseurs de ce monde. On nous ramène toujours aux Liaisons dangeureuses. Les références modernes, les références d'aujourd'hui sont peu nombreuses et pour ainsi dire quasi-inexistantes. J'ai appris qu'on peut écrire des romans épistolaires à une voix. Il me semble qu'il manque toujours une dimension : l'autre. Bien sûr, on perçoit leurs réactions m

Les tribulations de Frigo

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J'ai lavé Frigo le réfrigérateur. Il faut bien que quelqu'un se dévoue de temps en temps. J'ai essayé de le mettre à OFF question de sauver de l'énergie. Impossible de l'arrêter. Pas de Off ! Au plus bas alors. Je ne l'entends pas. Allons-y pour le lavage. Soudain, il se met à parler. Quel langage ! Bon, bon, me dis-je, aussi bien le laisser se défouler. Je referme la porte et mine de rien je fais un petit tour d'ordinateur. Rien de très intéressant par là et j'avais surtout décidé de nettoyer Frigo. Il n'arrête pas ... de jacasser. Pourquoi avoir attendu si longtemps ? Regarde ce que j'ai l'air ! Je suis crotté, collé, je pue, t'en a pour l'avant-midi. Il répète sa ritournelle comme si l'aiguille s'enrayait sur un disque en vinyle. Et tout-à-coup, j'ai entendu qu'il cédait. Toc! plus un son. Silence. J'en ai profité pour bien l'astiquer. Je n'avais pas fini, qu'il s'est mis à ronronner. Il prenait