Petite armoire à coutellerie

Petite armoire à coutellerie


Après avoir lu Nulle part ailleurs, je ne sais pas si c'était une bonne idée de lire Petite armoire à coutellerie. J'ai beaucoup aimé le premier livre de Sabica Senez. Le deuxième, je le trouve moins fluide. Et je n'ai pas pu faire autrement que de comparer ce livre à Je ne veux pas mourir seul de Gil Courtemanche : « l'impossible deuil d'une histoire amoureuse. »

Ce ne sont pas les mêmes mots, mais le fond reste le même. Et ils sont malades autrement.

Quelques mots tirés du livre de Sabica Senez:

« J'ai été ton fruit, et j'en redemanderais.
J'ai le goût de tout toi. De A à Z, du nord au sud, de gauche à droite et en diagonale. Mais on dirait bien que ce n'est pas permis ni de le penser, ni de le dire, ni de le faire.
J'ai le droit de pas grand-chose avec toi. »

« Tu as d'autres chats à fouetter. Pas de temps à perdre à te soucier de mon souci de toi. »

« Tu m'as demandé de te laisser en paix. Shlaaaak! »

« Ton absence prend toute la place: ton vide occupe mon vide. »

« J'ai tout donné et on n'a rien pris. Alors, mon corps de l'intérieur s'est fait mal à lui-même.
Peu avant qu'il ne soit trop tard, la gravité de mon état m'est apparue.
J'étais devenue le poison."

« Ce n'était pas tant une envie de mourir qu'une peur d'en mourir. Au bout de mon sang. »

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