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Affichage des messages du 2007

Lorsque j'étais une oeuvre d'art. Éric-Emmanuel Schmitt

des mots que j'aime: à chaque fois je pense à M. Pontbriand. Nous n'étions pas souvent d'accord. Le vide m'attirait comme deux bras ouverts. Tapie en dessous de moi, la mer léchait ses babines d'écume en m'attendant. Il s'approcha et entrebâilla, sous sa moustache, sa vitrine de pierres précieuses. Les voix piquaient dans l'aigu, disparaissaient dans le grave, s'égrenaient en rires perlés, fusaient, sautaient, se chevauchaient, s'ébrouaient au-dessus des plats comme des saumons essayant de franchir un torrent. ... un froid hostile. ...Mes yeux dégringolèrent dans le piège du décolleté sans que j'arrive en m'en extraire. Son visage me semblait plus haut que la lune. La femme ramassa une poignée de sable, l'homme l'introduisit dans une vessie de tissu, il souffla par une paille et pulvérisa les cristaux de quartz sur la toile. Elle tourna vers moi un visage qui m'éblouit, d'un blanc miraculeux, d'un blanc arrach

Ma vie avec Mozart

Éric-Emmanuel Schmitt dit en parlant de Mozart: Tu as été mon secret, puis mon bonheur; j'espère que tu deviendras mon rendez-vous. Je voudrais te rejoindre dans l'idéal d'un art simple, accessible, qui charme d'abord, bouleverse ensuite. Comme toi, je crois que la science, le métier, l'érudition, la virtuosité technique doivent disparaître sous l'apparence d'un naturel aimable.Il nous faut plaire avant tout, mais plaire sans complaire, en fuyant les recettes éprouvées. en refusant de flatter les émotions convenues, en élevant, pas en abaissant. Plaire, c'est-à-dire intéresser, intriguer, soutenir l'attention, donner du plaisir, procurer des émotions, du rire aux larmes en passant par les frissons, emmener loin, ailleurs... De tout temps, la production artistique s'est divisée entre art noble et art populaire, que ce soit en littérature, en peinture, en musique. De tout temps Mozart donne la solution. Au XVIIIe siècle, sévissait une querelle entr

Personnages selon Élisabeth George

L'essentiel d'un roman: le personnage. - personne n'est parfait Nous sommes tous des chantiers en travaux sur la planète Terre, et nul n'est l'incarnation de la perfection physique, émotionnelle, spirituelle et/ou psychologique. - il lui arrive de faire des bêtises - il évolue. La règle d'or pour créer des personnages devrait donc être de leur donner des défauts, de les faire douter d'eux-mêmes, pour une raison ou une autre, de leur permettre d'évoluer, de changer, de les placer dans des situations de conflit. Personnellement quand j'écris j'y vais au pif mais peut-être serait-ce une bonne idée de connaître plus le personnage avant. Il m'arrive souvent de rester bloqué, de ne plus pouvoir écrire car je ne veux pas dire des conneries, je veux que mon personnage soit crédible. Alors É. G. procède ainsi: elle donne un nom à son personnage elle analyse son caractère

Je crois

... que bientôt, je serai prête à écrire. Je recommence à penser écriture pendant la nuit. J'avais une idée pour amener sur ma page blanche un personnage qui me traine dans la tête. Je l'ai perdue ce matin. Je me suis dit je devrais l'écrire et j'en ai rien fait car je me suis dit que je m'en souviendrais. Je devrais bien savoir. Comme un retour en arrière...

Éric-Emmanuel Schmitt

Je ne peux pas dire que j'aimais particulièrement l'homme à ses débuts. Je le trouvais arrogant, peut-être était-il seulement sur ses gardes. Maintenant, je trouve que ses yeux sourient et ils communiquent mieux avec les journalistes. J'ai lu Oscar et la dame rose et Odette tout le monde : j'ai beaucoup apprécié son style concis, un peu ma façon d'écrire. Je viens de lire un entretien de François Busnel avec É.-E.S. dans la revue Lire. De plus en plus,je trouve que nous avons des atomes crochus. L'amour est la fréquentation assidue d'un mystère. Phrase qui donne à penser. Il dit aussi: «Il est si douloureux, ce crâne, cette enceinte de paroles non prononcées, ce sanctuaire sombre encadré par mes tempes! Je ne pourrais prononcer certains mots sans m'écrouler» Et il me fait réfléchir sur la fiction. Je dirais le passage vers la fiction. La différence. Je cache mes douleurs. Je n'en livre que le résultat, c'est-à-dire la confiance et l'optimism

La petite pièce hexagonale.

J'ai lu des critiques au sujet de ce livre. Des personnes associent la petite pièce hexagonale à un confessionnal. Comme lieu physique, d'accord, mais les deux se comparent difficilement. Dans un confessionnal, il y a une autre personne qui écoute et juge tandis que dans la petite pièce hexagonal tu es seule. Tu ne te mets pas à genoux comme au confessionnal et tu n'as pas à te repentir.Et tu dis tout haut ce que tu penses tout bas. Est-ce que cela apporte une solution? Je crois qu'il faudrait essayer pour le savoir. A-t-on besoin que quelqu'un nous écoute? Elle se décide à parler et dit: Le hasard et la destinée sont-ils des mots contradictoires?...On entend souvent parler d'histoires ou une simple coïncidence a provoqué un grand changement dans la destinée. J'ai lu ce passage au moment où s'est passé cet évènement: Un quartier résidentiel comme bien d'autres au Québec. Une gardienne installe, devant son bungalow, des décorations de l'Halloween.

La fin des nuages

J'ai fini de lire Bobin. Un livre minuscule qui me déçoit. Bobin ne se renouvelle pas. Toujours les mêmes comparaisons, les mêmes métaphores. J'aurais aimé être surprise. Où est l'homme à qui j'ai écrit une lettre?

Bobin

Dans: Une bibliothèque de nuages. Lettres vives Je touche le réel avec des mains de bébé qui tapotent tout ce qui passe à leur portée. Mes phrases, ce sont ces mains. Tout m'est lecture. La plus grande partie de ma bibliothèque est dans le ciel, avec ses volumes dépareillés de nuages, jamais à la même place. d'ou le titre. Dans ce livre Bobin parle surtout de la mort avec la voix de Bobin.

Bon signe

Je lisais mais avec parcimonie moi la boulimique de mots. Rien ne m'intéressait plus. Mais...soudainement je sors de ma léthargie. Comme il m'arrive souvent je lis deux livres en même temps: L'art de la joie de Goliarda Sapienza (le livre qu'Hélène lisait). Toute une brique. Une brique qui m'accroche, une phrase a retenu mon attention depuis mon réveil récent, du bof! qui sommeille en moi: Je n'étais pas habituée à marcher sans un mur qui marque les frontières avec le monde extérieur. Et je lis en même temps: La petite pièce hexagonale de Yoko Ogawa. Livre prêté par Véronique. Maintenant je sais ce qu'est la petite pièce hexagonale: une petite pièce à raconter. Je trouve l'idée géniale. Je crois bien que je m'en servirai un jour.

Comme je disais...

Probablement que j'ai interprété le sujet trop à la lettre et toc: Le pire: on ne sait jamais pourquoi l'un a été choisi et pas l'autre. RÉSULTATS DU CONCOURS 2007 Le jury du 22e concours annuel Lurelu s'est réuni le 29 octobre. Dans la catégorie des textes destinés aux 10 ans et plus, le jury a accordé le premier prix à Mme Nathalie Latour , de Baie St-Paul, pour «Programme double» dont ils ont apprécié la structure narrative en miroir, ou en casse-tête, une recherche formelle qui n’empêche pas l’émotion. Ils ont relevé la qualité de la langue, l’intégration particulièrement réussie du thème proposé («Cinéma, cinéma!»), le fait que le texte file sans temps mort vers une chute réussie. Dans la même catégorie, où dix-huit textes avaient été soumis, le jury a désigné un finaliste, M. Frédéric Hardel , de Montréal, pour la

Écrire

Des fois, je n'ai plus envie de me battre. Écrire pour soi. Tant pis si je ne suis pas lue. Laisser ma marque, une petite trace de moi. Je ne sais plus. Pourquoi faut-il toujours se battre? Pas pour le pain...il va s'en dire pour, pour ...la notoriété. Futilité à mon âge, rester dans l'ombre. De toutes façon, il semblerait que je ne suis pas douée pour les concours. Pas de nouvelles de Lurelu. Pas tellement bon pour l'ego. Il faut être fait fort pour devenir ou rester écrivain.

On dirait....

qu'il ne se passe plus grand chose ici. Peut-être que oui, peut-être que non. À la sauvette...

Lecture

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Se sent-il heureux d'être là?

Fairfax

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On ne l'avait presque pas vu depuis 4 jours et voilà que ce matin il reprend ses habitudes. Curieuse mémoire des chats.

Une sieste

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très relaxe. Bien méritée après un avant-midi où elle avait envie de ne rien faire. Des marottes (sorte de marionnettes): Sophie et Macaroni. Confectionnées par Mam'zelle Sophie aidée de grand-maman il va s'en dire. L'une un jour et puis l'autre.

Les dames

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aux chapeaux.

L'eau

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Un petit lavage de vaisselle. Sophie aime bien. Comme la vie change nos goûts. Nous verrons quand elle sera plus grande.

Une petite heure

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au verger. Sophie grimpe à l'échelle avec son grand-papa. Sophie aime beaucoup cueillir des pommes. Contrairement aux autres vergers que nous avons visités celui-ci a ses pommiers tout mêlés. On ne sait pas au juste à quelle pomme on goutte. La dame nous a dit: Vous goutez et si vous aimez vous cueillez. Nous avons trois variétés de pommes. Sophie s'est régalée.

Au parc

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Galope, galope mon petit cheval. Notre grimpeuse. Sera-t-elle une monteuse de ligne? Et voilà grand-papa qui encourage. Et plus vite que l'éclair la voilà qui glisse. Un peu plus et grand-maman n'avait pas le temps de prendre une photo.

Dormir debout

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C'est cela.

Une enfant

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Fait un travail travail important. Laver des petits cailloux. et arroser quelque chose de mystérieux.

Une rencontre familiale chez les La Salle

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Nos hôtesses Monique et Michèle en compagnie de Amélie, Jérémie et Mélissa. Les trois jeunes qui étaient là. Francine et Jean Les cinq frères par ordre de grandeur. Marc fait le beau. Yves Fernande. et Monique Toutes ces photos pour renouveler la mémoire.

Visite à l'aquarium

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Hier Julie, Sophie et moi sommes allées à l'aquarium. Paq la mascotte du parc aquatique de Québec. Sophie s'est tenue loin. Nous avons assisté au repas des morses. Sophie observe le tout sur le dos de maman. Disons que nous n'étions pas seules. Nous n'avons pas manqué de voir la craque de pompière. Un morse qui s'étale au soleil. Il a mis du temps à trouver une position confortable. Peut-être que nous le dérangions. La collation de l'ours polaire. Ils sont en couple. Ici le mâle. Nous ne verrons pas la femelle. Nous le voyons derrière une vitrine de verre solide. Comme disent les guides animaliers ce sont des bêtes sauvages. L'ours fait le beau pour obtenir une récompense. Ils ne sont pas dressés de façon systématique c'est-à-dire que l'animal ne sera pas privé s'il ne fait pas ce que l'humain lui demande. On aurait envie de passer une main sur bidoune. Ce ne serait pas une bonne idée.

De la visite, de la visite

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Nous n'attendions personne. Même on pensait bien qu'on n'aurait pas de visite cet été. Pourtant nous savions que plusieurs personnes passaient pas loin de chez-nous. Et v'la t'y pas que ça sonne à la porte. Denis et Claudette,,, Ils avaient trois jours et avaient décidé d'aller visiter ami et parenté dans le bout de Québec. Ils ne sont pas restés longtemps mais ils nous ont fait plaisir. Après nous, ils allaient voir Richard et demain un ami. Les voici à moto.

La saga Sophie

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Nous avons eu un bel avant-midi. Nous avons appris plein de choses sur les dragons. Le tout n'est pas terminé. Il faudra briefer Sophie pour sa prochaine sortie. Nous savons maintenant de quoi il s'agit. Les dragons ne sont pas si simple. Sophie nous a parlé de Shrek. Il doit bien y avoir un dragon là-dedans. Je ne suis pas dragonologue, j'avoue mon ignorance mais je vais me renseigner. Tout cela pour dire que Sophie était très intéressée. Après dîner et même après la sieste de grand-papa, Sophie n'avait plus envie de rien. Elle aurait eu envie que sa maman soit là pour faire une sieste. Elle ne se décidait pas à venir dans les bras de grand-maman. Ce sont de vrais larmes pas des larmes de dragons. Finalement elle m'a demandé d'aller faire des jeux avec elle à l'ordinateur. Julie m'a dit par la suite que c'était une façon pour elle de se reposer. Mais voilà, elle s'est endormie dans les bras de grand-maman qui en a profité pour câliner sa petite

Sophie fait dodo

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Vendredi nous gardions Sophie pendant que Julie allait faire son condi. Quand elle est arrivée, elle dormait déjà. Julie l'a déposée la tête sur mes genoux et elle a continué à dormir. La bouche ouverte, oui la bouche ouverte. Elle dormait dur car j'ai essayé de la réveiller maintes fois sans succès. Je voulais qu'elle soit de bonne humeur à son réveil. Long réveil... maman est arrivée entretemps et Sophie s'est blottie dans les bras de celle-ci. Elle était de bonne humeur.

Réédition

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samedi 28 juillet 2007 La pêche Nous étions partis depuis deux nuits et presque deux jours aux Portes de l'Enfer. Le soleil brillait et il faisait chaud. Moins chaud qu'à Québec donc plus agréable. Toujours un petit vent pour nous rafraichir. Nous avons pêché sur le lac Du Rue (je suis curieuse de savoir d'où viennent les noms des lacs). Il ventait beaucoup au milieu du lac. Sur cette photo nous sommes à la fin de notre avant-midi de pêche, découragés un peu car nous n'avions pris que 2 poissons. En attendant que Roger arrange sa canne à pêche, j'ai pris ces photos rares que je trouve très belles. Vous avez deviné ce que c'est? Toujours est-il, qu'après avoir pris ces photos, je décide de lancer ma ligne à l'eau, moi aussi, à partir de la chaloupe. Et voilà que je prends un poisson. Nous en avons pêché 18 en tout à cet endroit . Ce qui est inhabitue