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Affichage des messages du avril, 2015

Pin de Norfolk

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Comment un pin de Norfolk (araucaria) peut-il me faire penser à un chat. Je dis un chat mais je veux parler de mon ti-Mec. Ti-mec était un chat noir, tout doux, avec une touffe de poil blanc sur le poitrail. Il avait été sauvé, par mes filles, des sabots des chevaux à l'écurie. Quand il est arrivé de l'écurie, il était tout noir et tout rond dans la bombe de Véronique. Seuls ses yeux brillaient de peur. Irrésistible ! Nous avions déjà deux chats. Il est toujours resté sauvage, sauf avec moi. Quand j'étais seul, quand il sentait que ça n'allait pas, il venait se frotter sur mes jambes. Il mendiait mes caresses. Pourquoi le pin de Norfolk me fait-il penser à lui ? Il ne miaule pas, il ne mendie pas mes caresses. Il est tout vert, vert forêt, au bout de ses branches, le vert est plus tendre. Ses aiguilles sont lustrées. Je crois que ce sont mes mains surtout qui éprouvent cette sensation de tendresse... Il est léger. J'aime le voir grandir. Il dépend un peu

Insomnie

Je me pensais insomniaque. À vrai dire, je ne le suis pas. Voici la définition d'insomnie : L’insomnie se caractérise par de la difficulté à dormir suffisamment , au point où cela entrave les activités de la vie courante (somnolence, moins bonne attention, irritabilité, etc.). Certaines personnes dorment naturellement peu d’heures par nuit sans répercussion néfaste  : elles ne sont donc pas insomniaques. Donc, pour moi dormir 5 heures est normal. Je ne me souviens pas avoir fait la grasse matinée. Même avant d'avoir des enfants. Quand mes enfants étaient petites, je ne dormais que d'une oreille. Aujourd'hui, il m'arrive souvent de ne dormir que 5 heures et d'être en pleine forme. Autrement dit, je dois me forcer pour dormir plus longtemps. Que faire lorsqu'il fait nuit ? Reproduire ce que l'on a fait toute la journée ? Et le faire sans bruit pour ne pas réveiller l'autre. Chiant que tout cela. C'est pourquoi, je me force à dormir.

Tutti frutti

La neige a fondu, enfin ! Je remarque que l'eau s'accumule dans les fondrières. Hier, j'ai vu deux canards qui profitaient de cet espace d'eau. Le mâle bien tranquille et la femelle qui lissait ses plumes. Je me suis demandé si c'était la saison des amours.

Tutti Frutti

Je crois avoir résolu un mystère. Un petit mystère. Certes pas le mystère de la Sainte-Trinité. Il s'agit d'un petit mystère d'appartement. Nous vivons dans un condominium. Nous rencontrons tous les jours nos voisins. Et principalement la dame d'en haut qui stationne près de nous. Une dame d'un âge certain, veuve, musicienne et toujours tirée à quatre épingles. Comment fait-elle pour être toujours coiffée de façon quasi parfaite, pas une boucle défraîchie, pas une racine blanche. Parfaite ! Parfaite je vous dis cette coiffure. Et cette façon de bouger la tête... Alors, vous voyez quels genres de soucis sont les miens. Et j'ai aussi observé qu'elle n'est pas souvent là à l'heure des repas. Je la soupçonne de manger plus souvent qu'à son tour à l'extérieur. Manger seule n'est pas toujours intéressant. Pour en revenir à sa chevelure, je crois qu'elle porte une perruque. Cette idée m'est venue cet hiver avec nos froids plus que

Robert Lalonde, Le seul instant.

Je viens de finir la lecture de ce livre. Pour moi, Robert Lalonde égale ressourcement. Je sens le cœur qui déborde. J'écris ici les mots qui me touchent. Quelques fois, ils viennent de lui et d'autres fois non. Je les consigne ici, car j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque électronique donc je ne peux souligner des pages et des pages. «Je cherche une clarté qui change tous les mots. La poésie est la langue naturelle de ce que nous sommes sans le savoir.» Joë Bousquet, Lettres à Poisson d'or. p. 36 du livre de R. L. Ici, ce sont les mots pour le dire de Robert Lalonde qui me plaisent : «Lune pleine, quasiment déjà la lune rousse de l'équinoxe. Il fait froid d'une perfidie hors saison. L'astre livide navigue laborieusement en brise-nuages. Le cœur se serre : serait-ce déjà la fin de l'été, de mon bonheur ici ? p. 114 LA TOURTERELLE TRAVERSE LE CIEL, lâchant son sifflement de moulinet qui se dévide. La lumière a changé : oblique, rasante, elle