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Affichage des messages du décembre, 2010

Réflexion...

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Vivre, c'est s'adapter Ce matin même, alors que le jour se levait à peine, un intime partait à l’étranger pour un séjour de quelques mois. Nous avons éprouvé, de part et d’autre, un serrement au niveau du plexus solaire et de la gorge. Un stress. C’est l’effet du changement. La nécessité de s’adapter. Le changement est renouvellement, certes. Mais aussi rupture. Le changement est stimulation, mais il suppose toujours une certaine insécurité. Il n’y a guère que le sein de la mère que l’on perçoit comme le lieu de la sécurité. Mais, même dans le sein de la mère, la sécurité est illusoire. S’il est un lieu où le changement est systématique, c’est bien là... De la conception à la

Des idées, des idées...

Je sens que ma tête travaille. Je sens que ma tête conçoit. Je sens que ma tête écrit. Je ne suis pas encore vraiment passée à l'acte, mais le processus macère doucement. Des histoires j'en ai plusieurs... Tout ça, parce que je suis allée fouiller dans une librairie afin de trouver des livres à lire pour une enfant de 6 ans. Je crois que je n'ai pas vraiment à réécrire mes textes, en tout cas, pas de fond en comble. Je crois que je dois travailler la façon de les présenter pour qu'ils plaisent à des éditeurs, qui eux, connaissent peut-être mieux que moi ce que lit un enfant. Pourtant, j'ai lu pas mal d'histoires pour enfants et aux enfants, car j'étais enseignante au préscolaire en plus d'être mère et maintenant grand-mère. Et j'étais maniaque, car je désirais transmettre le goût de la lecture. Donc, j'en ai vu des livres d'histoire et c'est maintenant que le clic se fait sur le comment. Et je me dis qu'il ne suffit pas d'écrire u

Des mots qui feront plaisir à Andrée Poulin.

.... Du livre Les ruines du ciel écrit par Christian Bobin. « Les pissenlits se multiplient devant la maison comme les notes dans les Variations Goldberg de Bach : d'abord quelques-uns, isolés, timides, et soudain une chaude pluie d'or partout sur l'herbe verte. » p. 16 « La vision du chat noir au milieu des pissenlits jaunes : j'étais au paradis des yeux. » p.35 à cause de son livre Miss Pissenlit.

Petite armoire à coutellerie

Petite armoire à coutellerie Après avoir lu Nulle part ailleurs , je ne sais pas si c'était une bonne idée de lire Petite armoire à coutellerie. J'ai beaucoup aimé le premier livre de Sabica Senez. Le deuxième, je le trouve moins fluide. Et je n'ai pas pu faire autrement que de comparer ce livre à Je ne veux pas mourir seul de Gil Courtemanche : « l'impossible deuil d'une histoire amoureuse. » Ce ne sont pas les mêmes mots, mais le fond reste le même. Et ils sont malades autrement. Quelques mots tirés du livre de Sabica Senez: « J'ai été ton fruit, et j'en redemanderais. J'ai le goût de tout toi. De A à Z, du nord au sud, de gauche à droite et en diagonale. Mais on dirait bien que ce n'est pas permis ni de le penser, ni de le dire, ni de le faire. J'ai le droit de pas grand-chose avec toi. » « Tu as d'autres chats à fouetter. Pas de temps à perdre à te soucier de mon souci de toi. » « Tu m'as demandé de te laisser en paix. Shla

Je ne veux pas mourir seul. Gil Courtemanche.

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Quatrième de couverture (ici) Je n'ai pas beaucoup de commentaires à formuler, sinon que j'ai beaucoup aimé ce livre, sauf peut-être vers la fin du livre p. 147 où j'ai trouvé que cette fin était un peu ardue, comme s'il fallait trouver une fin. J'ai même senti un changement dans l'écriture. Mais pour le reste... écouter l'émission qui suit. Émission avec Christiane Charette Après la lecture de ce livre, j'ai feuilleté, par hasard, le livre d' Anny Duperey, Les chats de hasard J'ai relevé une citation qui convient bien au livre de Gil Courtemanche. « Les gens qui aiment les chats adorent cette indépendance qu'ils ont, car cela garantit leur propre liberté. Ils ne supportent pas les entraves ni pour eux-mêmes ni pour les autres. Ils ont cet orgueil de vouloir être choisis chaque jour par ceux qui les aiment et qui pourraient partir librement, sans porte fermée, sans laisse sans marchandage. Et rêvent bien sûr que l'amour aille de

Nostalgie...

J'aimais bien posséder des livres. Un brin de nostalgie ce matin. Je pouvais souligner à ma guise. Dans les livres de la bibliothèque, je ne peux pas. Y a des livres comme ceux-ci : Je ne veux pas mourir seul et Nulle part ailleurs que je noircirais de graphite... Un pur délice. Je viens de réécouter l'émission de Christiane Charette avec Gil Courtemanche et elle dit: « J'ai souligné les trois quarts du livre. » J'avais dit ailleurs que Gil Courtemanche était cynique dans cette émission, il n'en est rien. Je n'avais pas écouté avec ma bonne oreille.

Nulle part ailleurs. Sabica Senez

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Quatrième de couverture à lire ici . J'ai commencé à lire ce livre en même temps que le prix Goncourt. J'avais presque fini bien avant celui-ci. Je l'économisais. Tout à fait mon genre, ce livre. Je veux dire mon genre d'écriture. Sauf que moi, je n'ai pas encore publié de livres. Mais bon, arrêtons cette ritournelle. Cesse d'en parler et mets-toi à l'oeuvre. Trouve une idée originale, ma vieille. Il s'agit d'un roman épistolaire dont le résumé se lit plus haut. Chaque chapitre commence par une citation de Calamity Jane et se poursuit par la lecture des lettres du père à sa fille.Quinze ans plus tard, elle les commente. J'ai entamé ce livre en même temps que nous connaissions le thème de Défifoto pour le premier décembre: il s'agit de Jim Jarmusch du nom de ce réalisateur américain plus français qu'américain dans son style cinématographique. Il fallait faire une photo à partir des films de J. J. ou à la manière de J. J. Il excel