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Yeah!!!

Le livre numérique est arrivé à la bibliothèque Gabrielle Roy. Chouette pour les gens qui voyagent. Juste à temps pour moi.

Sous la Glace, Louise Penny.

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Armand Gamache enquête dans un village fictif des Cantons-de l'Est, Three Pines. Un meurtre à Three Pines et un autre à Montréal. Ces crimes sont-ils reliés ? Voilà une des questions posées. En parler trop, serait risquer de dévoiler des secrets romanesques. Je trouve toujours un peu long, les débuts de ces romans car il faut camper les personnages et il faut attendre avant de voir ou comprendre leur interaction. J'ai bien aimé ce roman qui se passe dans un village chaleureux. J'ai pensé qu'il était, peut-être, un peu idéalisé. Ou peut-être est-ce ainsi dans les villages anglophones: tout le monde se connaît et sympathise. J'aurais aimé vivre dans ce village. J'ai aussi lu une entrevue que Louise Penny a accordé à Nathalie Petrowski . Je trouve, qu'au point de vue écriture, j'ai des atomes crochus avec Louis Penny. Son parcours est semblable au mien, sauf que moi, j'ai un peu abandonné après la vague de refus et je ne crois pas avoir encore ...

1Q84 suite

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Les deux personnages principaux de ce livre, Aomamé et Tengo, se sont rencontrés quand ils étaient enfants. Ils vivaient un peu en marge des autres enfants car ils étaient éduqués de façons différentes. Un jour Tengo est venu en aide à Aomamé. Aomamé a gardé un souvenir impérissable de Tengo. Les parents d'Aomamé ont un jour déménagé. Ils ne sont plus revus.  Tous les deux se souviennent de l'autre. Se rencontreront-ils ? Le livre nous les présente alors qu'ils ont trente ans. Chacun vit sa vie. Des vies paralèlles. Elle est tueuse à gages, très efficace. Et lui est un écrivain qui se cherche. Quand je lis, je m'interroge souvent sur le titre. Par exemple, pourquoi avoir donné ce titre 1Q84 ? Bien avant d'avoir trouvé la réponse dans le livre lui-même, j'étais allée voir sur internet. Je n'avais pas pensé à Orwell car je ne connaissais pas cet auteur. Maintenant, je me sens un peu ignare de ne pas l'avoir lu. J'y verrai. Dans le livre, les...

Haïku

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Un goût de jeunesse

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Sporadiquement, je prépare ces tartines pour déjeuner. La première fois que j'en ai mangé, j'étais au couvent. On ne disait pas des tartines, on disait des toasts à la mélasse. Ce jour-là, il y en avait des montagnes, au centre des grandes tables, des pensionnaires que nous étions. Rien que d'y penser, je salive. Dégoulinantes de mélasse. Imprégnées de mélasse. Nos doigts tout collés. Elles me rappellent qu'un jour ce fut la fin. La fin de l'école élémentaire comme on disait en ce temps. Il fallait choisir, l'ordinaire ou l'extraordinaire. Fallait-il vraiment choisir ? Non, pas vraiment. Mais déjà, j'avais des goût différents. Déjà, je m'affirmais. Il fallait que je sorte de l'ordinaire. Comment cela m'est-il venu ? Mystère et boule de gomme. Mes parents n'étaient pas instruits. Ils auraient voulu l'être. Mon père en souffrait. Pour eux, s'instruire était primordial. Mon père nous répétait souvent qu'il n...

1Q84

Je lis présentement ce livre de Haruki Murakami. Il fait dire à Komatsu ( éditeur)  à la page 39 : «... on ne peut écrire un bon texte si on en a l'intention , mais pas la moindre idée de la façon de s'y prendre. Pour écrire, il faut soit en avoir reçu le talent à l'origine, soit dépenser une énergie démentielle pour s'améliorer, jusqu'en en crever. » Il faut aimer écrire pour devenir écrivains. « - Pourtant, ce n'est pas suffisant.    - Il faut aussi un «quelque chose de spécial ». À tout le moins, il faut qu'il y ait quelque chose qui m'empêche d'interrompre ma lecture. » p. 40 Ceci me fait réfléchir :   «Cette petite Fukaéri, elle a quelque chose de particulier. Quand on lit , La chrysalide de l'air , on le comprend. Ce n'est pas rien, cette puissance imaginative . Malheureusement, sur le plan formel, ça ne vaut rien. Un style d'une extrême pauvreté. Alors que toi, Tengo, tu sais écrire. Tu as ce don et, en même temp...

Belle publicité pour une semaine de lecture

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Il fait fret ce matin. Pourquoi ne par rêver ? à la Baie Georgienne

Don Quichotte de Qc

Je me sens une Don Quichotte... Ce soir, je suis allée à l'épicerie pour des achats de dernière minute. J'écoutais les caissières (une jeune et une moins jeune) parler comme des caissières. Elles parlaient de leurs heures de travail. - Moi, je close à 19:00 de dire la plus vieille. La plus jeune de rétorquer, moi je close à 21.00. Je n'ai pas pu faire autrement que de m'insérer dans leur conversation. J'étais seule à la caisse. Je dis : C'est une nouvelle mode que d'employer le mot anglais ? La plus vieille me dit, je sais : la fermeture. Mais depuis que je travaille comme caissière c'est le mot qu'on emploie. Je ne sais pas pourquoi. J'ai pensé en moi-même que je me doutais bien pourquoi : toutes ces chaînes appartiennent à des anglophones , probablement que la plupart des directives sont en anglais... Alors, j'ai dit : Il n'y a pas que les français qui deviennent anglophones. Et elle de dire : Chez les jeunes c'est ...

Haïku

tomates, oignons et vin blanc les moules frémissent envie de mer. 

Haïku

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Ce matin, j'avais un haïku qui me trainait dans la tête. Ils sont ainsi. Ils doivent trainer... Je n'ose pas trop dire qu'il s'agit vraiment d'un haïku car il y a des règles à respecter pour dire qu'un haïku est un haïku. Disons qu'il s'agit d'un pseudo haïku. L'important, à mon humble avis, c'est de saisir l'instant présent en peu de mot. la neige et le vent unis dans la tempête une dune froide Je ne crois pas qu'il ait dit son dernier mot. Si quelqu'un a des suggestions... Il me fera plaisir de les considérer. 

Elle est bien bonne...

J'ai réservé à la bibliothèque Charlotte before Christ, histoire de voir de quoi il en retourne avec ce livre, après avoir lu l'article de Nathalie Petrowski , porté à notre attention par Claudel . Je n'ai pas encore lu ce livre. Il m'attend à la bibliothèque. Ce qui me fait rigoler c'est qu'à côté du titre de ma réservation, la bibliothèque a cru bon d'ajouter : texte en français. Un brin cocasse, non ?

Givre...

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Mon amie blogueuse parle de givre ce matin. J'ai tout de suite pensé à Nelligan. À Claude Léveillée si vous cliquez sur Soir d'hiver . Soir d'hiver . Ah! comme la neige a neigé! Ma vitre est un jardin de givre. Ah! comme la neige a neigé! Qu'est-ce que le spasme de vivre À la douleur que j'ai, que j'ai! Tous les étangs gisent gelés, Mon âme est noire: Où vis-je? Où vais-je? Tous ses espoirs gisent gelés: Je suis la nouvelle Norvège D'où les blonds ciels s'en sont allés. Pleurez, oiseaux de février, Au sinistre frisson des choses, Pleurez, oiseaux de février, Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses, Aux branches du genévrier. Ah! comme la neige a neigé! Ma vitre est un jardin de givre. Ah! comme la neige a neigé! Qu'est-ce que le spasme de vivre À tout l'ennui que j'ai, que j'ai!...

La chorale du diable Martin Michaud.

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  Dans ce qui a tout l’air d’être un drame familial, une femme et ses trois enfants sont sauvagement tués à coups de hache. L’auteur présumé du carnage, le mari, s’est suicidé après s’être tranché la langue. Mais est-ce bien ce qui s’est passé ? Deux jours après, une alerte AMBER est déclenchée à l’échelle de la province de Québec : une jeune fille dévoilant ses charmes sur Internet a été kidnappée. Par qui ? Pourquoi ? Deux énigmes que vont s’attacher à résoudre en parallèle deux policiers au style rentre-dedans : Victor Lessard qui, sans compter les cadavres laissés derrière lui, en voit d’autres surgir de son passé, enlaidis par le temps ; et Jacinthe Taillon, son ancienne coéquipière à la Section des crimes majeurs, qui lui voue une haine infernale. Naviguant à travers le fanatisme religieux et la perversité de démons ordinaires, ils vont s’engager dans une valse à quatre temps diabolique entre Montréal, Sherbrooke, Val-d’Or et… le Vatican.   ...

Leonard Cohen - Darkness by leonardcohen

Leonard Cohen - Darkness by leonardcohen

Écrire ou ne pas écrire...

Je n'ai pas écrit depuis belle lurette. Écrire juste pour soi ou pour être lue ? Être lue la grande tentation. Mais n'est pas lu qui veut. Il faut plaire...

Petite pensée

"Le bonheur a besoin simplement qu'on y consente." Tirée du très beau livre de Jocelyne Saucier : Il pleuvait des oiseaux. Je lui aurais bien accordé le prix du Gouverneur général. Elle fut deux fois finaliste.

Prix du gouverneur général

J'essaie de savoir, j'ai beau fureter, je n'arrive pas à savoir quels sont les critères pour qu'un auteur obtienne le GG en littérature. Quelqu'un peut m'éclairer ?
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Quatrième de couverture:                                                                                         Durant les jours qui suivent la chute du mur de Berlin en 1989, Liv, jeune Québécoise venue étudier en Allemagne, est invitée chez une amie à Winterhüde, en banlieue de Hambourg. Des années plus tard, le 11 septembre 2001, sa fille Sabine contemple les tours enflammées de Manhattan depuis les quais de Jersey City. Entre ces deux dates, qu’est-il arrivé à la première, adolescente qui rêvait de changer le monde? Et quel sera l’avenir de Sab...

Youppi!!!!

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J'ai mon exemplaire. Je le hume, je le frôle, je le flatte. La peau de ce livre n'est pas lisse ne laisse pas indifférente. Allez, essayez... Je crois que je relirai...avec d'autres yeux. Merci Madame Thibault. J'ai reçu aujourd'hui, une belle surprise.

Les têtes rousses

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Résumé Victime de la grande famine, Bridget Bushell est chassée de l’Irlande en 1847. À dix-neuf ans, sans avoir le temps de faire le deuil de sa mère, elle traverse l’Atlantique dans le fond d’une cale d’un bateau-cercueil. Avant d’arriver à Saint-Henri-des-Tanneries, elle rencontre l’amour, mais la maladie et la mort rôdent. Sur le même voilier, un autre Irlandais, Denis Lynch, fuit son pays, avec pour tout bagage, son enfance blessée. À force de présence attentionnée, réussira-t-il à se faire aimer de sa compatriote? En traversant la vie laborieuse de Bridget Bushell, c’est tout un pan de l'émigration irlandaise au Québec, au dix-neuvième siècle, que l’auteur évoque avec ferveur et authenticité.  ( extrait des éditions Vent D'ouest) Mon avis: Dès les premières pages, j'ai su que j'aimerais ce roman. Claude Lamarche écrit bien. Elle aligne ses mots selon mon goût. On se laisse rapidement  envahir par le personnage de Bridget. Claude Lamarche ...