Je lis présentement ce livre de Haruki Murakami. Il fait dire à Komatsu ( éditeur) à la page 39 : «... on ne peut écrire un bon texte si on en a l'intention , mais pas la moindre idée de la façon de s'y prendre. Pour écrire, il faut soit en avoir reçu le talent à l'origine, soit dépenser une énergie démentielle pour s'améliorer, jusqu'en en crever. » Il faut aimer écrire pour devenir écrivains. « - Pourtant, ce n'est pas suffisant. - Il faut aussi un «quelque chose de spécial ». À tout le moins, il faut qu'il y ait quelque chose qui m'empêche d'interrompre ma lecture. » p. 40 Ceci me fait réfléchir : «Cette petite Fukaéri, elle a quelque chose de particulier. Quand on lit , La chrysalide de l'air , on le comprend. Ce n'est pas rien, cette puissance imaginative . Malheureusement, sur le plan formel, ça ne vaut rien. Un style d'une extrême pauvreté. Alors que toi, Tengo, tu sais écrire. Tu as ce don et, en même temp...