1Q84
Je lis présentement ce livre de Haruki Murakami.
Il fait dire à Komatsu (éditeur) à la page 39 :
«... on ne peut écrire un bon texte si on en a l'intention, mais pas la moindre idée de la façon de s'y prendre. Pour écrire, il faut soit en avoir reçu le talent à l'origine, soit dépenser une énergie démentielle pour s'améliorer, jusqu'en en crever.»
Il faut aimer écrire pour devenir écrivains.
« - Pourtant, ce n'est pas suffisant.
- Il faut aussi un «quelque chose de spécial». À tout le moins, il faut qu'il y ait quelque chose qui m'empêche d'interrompre ma lecture.» p. 40
Ceci me fait réfléchir :
«Cette petite Fukaéri, elle a quelque chose de particulier. Quand on lit, La chrysalide de l'air, on le comprend. Ce n'est pas rien, cette puissance imaginative . Malheureusement, sur le plan formel, ça ne vaut rien. Un style d'une extrême pauvreté. Alors que toi, Tengo, tu sais écrire. Tu as ce don et, en même temps, tu as un sens artistique. Même si tu as tendance à en faire trop, ton style est spirituel, délicat et dynamique, c'est sûr. Seulement, à l'opposé de Fukaéri, tu n'as pas encore saisi ce que tu devais écrire. Alors bien souvent, dans tes textes, on ne voit pas où est le coeur de l'histoire. Ce que tu devras écrire, tu le trouveras en toi. C'est comme un petit animal apeuré tapi dans un trou profond, qui aimerait s'enfuir, mais qui n'arrive pas à s'échapper. Tu sais qu'il est caché là, au fond. Mais tant qu'il ne sort pas, tu ne pourras pas l'attraper.» p. 50
Il fait dire à Komatsu (éditeur) à la page 39 :
«... on ne peut écrire un bon texte si on en a l'intention, mais pas la moindre idée de la façon de s'y prendre. Pour écrire, il faut soit en avoir reçu le talent à l'origine, soit dépenser une énergie démentielle pour s'améliorer, jusqu'en en crever.»
Il faut aimer écrire pour devenir écrivains.
« - Pourtant, ce n'est pas suffisant.
- Il faut aussi un «quelque chose de spécial». À tout le moins, il faut qu'il y ait quelque chose qui m'empêche d'interrompre ma lecture.» p. 40
Ceci me fait réfléchir :
«Cette petite Fukaéri, elle a quelque chose de particulier. Quand on lit, La chrysalide de l'air, on le comprend. Ce n'est pas rien, cette puissance imaginative . Malheureusement, sur le plan formel, ça ne vaut rien. Un style d'une extrême pauvreté. Alors que toi, Tengo, tu sais écrire. Tu as ce don et, en même temps, tu as un sens artistique. Même si tu as tendance à en faire trop, ton style est spirituel, délicat et dynamique, c'est sûr. Seulement, à l'opposé de Fukaéri, tu n'as pas encore saisi ce que tu devais écrire. Alors bien souvent, dans tes textes, on ne voit pas où est le coeur de l'histoire. Ce que tu devras écrire, tu le trouveras en toi. C'est comme un petit animal apeuré tapi dans un trou profond, qui aimerait s'enfuir, mais qui n'arrive pas à s'échapper. Tu sais qu'il est caché là, au fond. Mais tant qu'il ne sort pas, tu ne pourras pas l'attraper.» p. 50
Commentaires
L'abandon à soi, ça serait mon ultime recommandation, de moi à moi ! Mais toute la question demeure, il importe alors d'avoir du consistant en soi.