L'hibiscus

Mes connaissances s'arrêtent vite lorsque je songe à l'hibiscus.
J'admire quand je peux, ses fleurs flamboyantes, impudiques et fières.
Je sais que l'hibiscus est tropical mais, il s'adapte quand même bien à notre pays.
L'autre jour, j'en ai vu un qui gisait, abandonné par les horticulteurs. J'ai eu envie de le sauver.
Il est à l'intérieur maintenant. Je peux l'observer de près.
Deux jours d'abandon, les racines à tous vents, il a perdu presque toutes ses feuilles.
Il tient bon, car malgré le choc, il a fleuri.
Ses fleurs s'ouvrent la nuit. Au matin, elles éclairent nos yeux.
Elles sont éphémères.
Leur vie de fleur est courte. Une journée.
Quand j'y songe, je suis contente d'être un humain...

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

lettre inutile à Christian Bobin.

Michel Pleau : Une auberge où personne ne s'arrête

Beigbeder en bleu de mer