Nos poètes québécois.

Nous parlons beaucoup des romanciers québécois et peu des poètes québécois.

Les poètes qui mettent un baume sur les égratignures et les autres blessures plus profondes.
Un poème ne se lit pas comme un roman.
Il faut le lire à petites bouchées et le savourer.

Souvent  il faut le lire à haute voix et le laisser agir doucement comme une médecine douce.
Souvent, il faut le relire sans se poser mille questions.

Voici une petite bouchée d'un poème de Michel Pleau tirée de son dernier livre : Le petit livre de l'été.

Les fraises des bois nourrissent l’âme et tachent les doigts. On ne sait pas encore qu’ elles mûriront longtemps dans la mémoire. Pour l’instant, on s’agenouille, on récolte le bonheur au ras du sol. p. 62

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