La femme fragment. Danielle Dumais

Description (trouvée chez Pantoute, à peu près la même que sur le livre, sauf la dernière phrase qu'ils ont cru bon de changer, pour le mieux.)

Que doit-on à ses origines? Élevée par un père aussi misanthrope que poète, Caroline voit sa vie basculer lorsqu'elle découvre la vérité sur sa mère et les raisons qui l'ont poussée à l'abandonner à sa naissance. Celle qui composait jusque là avec une absence qui allait de soi, est amenée à se poser des questions fondamentales sur sa façon d'être. Quête identitaire au premier chef, cette histoire conjugue bellement les voix et les voies pour permettre à l'héroïne de se définir. À travers sa vie amoureuse, elle cherche à recoller les fragments d'un tout morcelé par la pression de l'éducation et de l'hérédité.


Ce livre est bâti comme si on voulait en faire une série télévisée ou comme un film avec un flashback.
(Je me rends compte de cela au 22ième chapitre)
Le premier chapitre résume les 261 pages suivantes.  Au deuxième chapitre on retrouve Caroline.
J'avoue avoir été frustrée quand je me suis retrouvée en présence de Caroline au deuxième chapitre.
"J'aimerais en savoir plus sur Rachel, sur l'homme laid...", me suis-je dit.
J'en saurai un peu plus dans les chapitres à venir en suivant l'inter-action des différents personnages.

Mon avis 2:

J'aurais définitivement fini ce livre à la page 261 ou presque.
Les lettres de errance répète le mal de vivre après la lecture du journal maternel. Elles font un pont avec l'autre aventure amoureuse de fêlures. Cette partie frôle le roman harlequin dans sa façon de dire les choses:
Nos voix comme des cailloux échappés de la montagne percutent l'air avant de s'arrêter sur un silence. Puis quelques autres mots dévalent l'un vers l'autre comme cherchant à se rejoindre sur la pente de notre attirance.
Au milieu d'une valse, j'ai senti un frôlement à mon épaule. Je me suis retournée. Hubert était là. Il a simplement ouvert les bras. Je m'y suis glissée et nous nous sommes moulés l'un à l'autre. Ma main dans son dos s'appuyait au renflement d'un muscle. Sa main dans mon dos irradiait sa chaleur. Mes cheveux se sont répandus sur son bras.
Belle écriture mais...
Le personnage que j'aime le plus c'est le père. Il est supposé être très laid mais je trouve qu'il a une belle laideur cet amoureux des mots. Et Caroline quoiqu'elle n'ait pas connu sa mère a eu une belle enfance "bercée par les mots."


Commentaires

Véronique a dit…
Je n'ai presque pas lu depuis le milieu de décembre. Je viens de commencer HKPQ de Michèle Plourde.

Messages les plus consultés de ce blogue

lettre inutile à Christian Bobin.

Michel Pleau : Une auberge où personne ne s'arrête

Beigbeder en bleu de mer