La petite pièce hexagonale.

J'ai lu des critiques au sujet de ce livre.
Des personnes associent la petite pièce hexagonale à un confessionnal.
Comme lieu physique, d'accord, mais les deux se comparent difficilement.
Dans un confessionnal, il y a une autre personne qui écoute et juge tandis que dans la petite pièce hexagonal tu es seule. Tu ne te mets pas à genoux comme au confessionnal et tu n'as pas à te repentir.Et tu dis tout haut ce que tu penses tout bas.
Est-ce que cela apporte une solution? Je crois qu'il faudrait essayer pour le savoir. A-t-on besoin que quelqu'un nous écoute?

Elle se décide à parler et dit:
Le hasard et la destinée sont-ils des mots contradictoires?...On entend souvent parler d'histoires ou une simple coïncidence a provoqué un grand changement dans la destinée.
J'ai lu ce passage au moment où s'est passé cet évènement:
Un quartier résidentiel comme bien d'autres au Québec. Une gardienne installe, devant son bungalow, des décorations de l'Halloween. Une petite fille joue sur le gazon à ses côtés. Dans la rue, deux ados déconnent au volant de leur voiture respective. Puis, l'inimaginable. Un des conducteurs perd la maîtrise de son véhicule qui finit sa course dans la cour et tue l'enfant. C'est la consternation. Ce drame aurait-il pu être évité ?

Et elle continue:
Je pense que lorsqu'on réfléchit à la destinée, le plus facile à comprendre est la durée de vie, alors est-ce que la durée de la vie humaine est déterminée à la naissance? Le jour et l'heure de la mort sont-ils inscrits dans les gènes?


Bonne question. Insoluble à mon avis.








Commentaires

Véronique a dit…
Insoluble, en effet, on ne le saura jamais.

Messages les plus consultés de ce blogue

lettre inutile à Christian Bobin.

Michel Pleau : Une auberge où personne ne s'arrête