Le jour avant le bonheur : Erri De Luca

 « Je compris que ma peur était timide, elle avait besoin d'être seule pour sortir à découvert. »

« Les gens mettent toute une vie à remplir des étagères (de livres) et les fils s'empressent de les vider et de tout jeter…  Pourtant « … là se trouve la vie d'une personne, ses envies, ses achats, ses privations, la satisfaction de voir grandir sa propre culture centimètre par centimètre comme une plante. »


« Les livres gardent l'empreinte d'une personne plus que les vêtements et les chaussures. Les héritiers s'en défont par exorcisme, pour se libérer du fantôme. Le prétexte est qu'on a besoin de place, qu'on étouffe sous les livres. »

« Le vide devant un mur, laissé par une bibliothèque vendue, est le plus profond que je connaisse. »

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