Mots que je pourrais utiliser.

 «Mon récit sera fidèle à la réalité ou, du moins, au souvenir que je garde de cette réalité, ce qui revient au même.»  Borgès Ulrica 

(Le livre de sable, trad. Françoise Rosset, Paris, Gallimard, 1978, p. 20

Nouvelles : El libro de arena.


De même, dans Une chambre à soi, Virginia Woolf prévient son lecteur: «Il y a des chances pour qu’ici la fiction contienne plus de vérité que la simple réalité.» (Une chambre à soi, trad. Clara Malraux, Paris, Denoël, coll. 10/18, 1992, p. 9). 


«Il me transporte dans un monde irréel. C’est le monde du rêve. C’est le monde le plus réel qui soit.» (Les fruits d’or, Paris, Gallimard, 1963, p. 88).

Nathalie Sarraute


Pour Schütz, il n’y a pas de réalité objective mais des «réalités multiples», thème qui lui est cher et qu’il développe notamment dans son interprétation du roman de Cervantès. Selon lui, l’objectivation de la réalité n’est qu’une construction sociale: «L’origine et la source de toute réalité, que ce soit du point de vue absolu ou pratique, est donc subjective. Elle repose sur nous-même. D’où cette conséquence qu’il existe plusieurs ordres de réalité –probablement un nombre infini–, chacun possédant un style d’existence spécifique et indépendant […].» (p. 8). 


« Écrire des lettres pour crier l'être et chuchoter l'autre. »

José Acquelin, Libertés de la solitude, carnet d'écriture.


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