Alain (Émile Chartier) (1868-1951) Propos sur le bonheur (1928)
Obtenir le lien
Facebook
X
Pinterest
Courriel
Autres applications
Bucéphale
8 décembre 1922
Lorsqu'un petit enfant crie et ne veut pas être consolé, la nourrice fait souvent les plus ingénieuses suppositions concernant ce jeune caractère et ce qui lui plaît et déplaît ; appelant même l'hérédité au secours, elle reconnaît déjà le père dans le fils ; ces essais de psychologie se prolongent jusqu'à ce que la nourrice ait découvert l'épingle, cause réelle de tout.
Lorsque Bucéphale, cheval illustre, fut présenté au jeune Alexandre, aucun écuyer ne pouvait se maintenir sur cet animal redoutable. Sur quoi un homme vulgaire aurait dit : « Voilà un cheval méchant. » Alexandre cependant cherchait l'épingle, et la trouva bientôt, remarquant que Bucéphale avait terriblement peur de sa propre ombre ; et comme la peur faisait sauter l'ombre aussi, cela n'avait point de fin. Mais il tourna le nez de Bucéphale vers le soleil, et, le maintenant dans cette direction, il put le rassurer et le fatiguer. Ainsi l'élève d'Aristote savait déjà que nous n'avons aucune puissance sur les passions tant que nous n'en connaissons pas les vraies causes. ...
ne dites jamais qu'ils ont tel caractère. Cherchez l'épingle.
C'est drôle, mon petit doigt me disait de venir par ici. Et je trouve ce texte. C'est vraiment très intéressant, et je pense que ça pourra m'être utile aujourd'hui (parce que certaines choses familiales et amicales me blessent). Merci pour ce partage.
Armand Gamache enquête dans un village fictif des Cantons-de l'Est, Three Pines. Un meurtre à Three Pines et un autre à Montréal. Ces crimes sont-ils reliés ? Voilà une des questions posées. En parler trop, serait risquer de dévoiler des secrets romanesques. Je trouve toujours un peu long, les débuts de ces romans car il faut camper les personnages et il faut attendre avant de voir ou comprendre leur interaction. J'ai bien aimé ce roman qui se passe dans un village chaleureux. J'ai pensé qu'il était, peut-être, un peu idéalisé. Ou peut-être est-ce ainsi dans les villages anglophones: tout le monde se connaît et sympathise. J'aurais aimé vivre dans ce village. J'ai aussi lu une entrevue que Louise Penny a accordé à Nathalie Petrowski . Je trouve, qu'au point de vue écriture, j'ai des atomes crochus avec Louis Penny. Son parcours est semblable au mien, sauf que moi, j'ai un peu abandonné après la vague de refus et je ne crois pas avoir encore ...
... qu'un livre n'ait pas d'âme. Le mot n'est pas exact mais je ne sais pas quel mot employer pour expliquer ce que j'ai ressenti. Je me cherchais un livre électronique disponible à la bibliothèque. Je vois cette auteure que je connaissais car elle a écrit plusieurs livres pour enfants. J'aimais beaucoup ses livres pour la jeunesse. Le roman (un polar) en question est son premier livre pour les adultes. J'ai hésité : est-ce que je continue jusqu'au bout. Les mots s'alignent, couvrent les pages mais ils ne me disent rien. Je sens que l'intrigue m'intéresse. Je veux connaître la fin. Mais, c'est tout. Je ne sens aucun plaisir à lire. Je fais de la lecture rapide pour connaître la fin. Il y a un dénouement lorsqu'il reste encore une dizaine de pages. Comment ça me dis-je, il reste encore dix pages à lire ? Ce sera ils se marièrent ... Après un résumé fastidieux de ce qui venait de se passer, arrive un autre rebondissement qui...
Commentaires
Tu vois qu'on ne finit jamais de chercher la voie du bonheur
Texte intéressant, mais l'épingle se trouve parfois bien cachée.