Les murs

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2009/11/02/005-prix-robert-cliche.shtml



Le langage contient, les chiffrent rassurent, les mots enferment; la vie est trop grande, on la claustre en trois lettres et on compte ses heures. Si les mots n'existaient pas, tout deviendrait trop.
         p. 30

Le prix Robert-Cliche  récompense l'auteur d'un premier roman.

J'y reviens.
Pour la troisième fois, j'ouvre pour modifier mon billet.
J'y ajoute quelques mots, à peine.
Finalement, j'ai lu ce livre jusqu'à la fin.
Il faut, pour pouvoir dire si on aime ou pas.
Je crois, dans le fond, que ce livre me déçoit.
Au début, il y a un certain rythme qui me plaît.
Quand la jeune suicidaire change d'hôpital, le rythme change. Il est plus lent. Le rythme de l'hôpital probablement mais dans le fond la trame est la même : non acceptation d'être encore vivante, refus de manger, mutilation.
Et puis, elle se remet à manger pour arriver à sortir de l'hôpital, c'est la condition.
Mais il manque quelque chose...le non-dit.
En fait, selon mon humble avis, il s'agit de la description d'un personnage qui pourrait faire un roman.

Et puis tout le long, je me suis dit, on ne peut pas faire une telle description si on ne l'a pas vécue...
Elle dit que non.






Commentaires

Véronique a dit…
J'ai pris du retard. Je n'avais pas visité ton blog depuis quelques temps.

J'aime beaucoup la citation que tu as inscrite au début de ton billet.

Je crois qu'on peut écrire sur quelque chose que nous n'avons pas vécu si nous pouvons nous référer à une expérience similaire dans notre propre vie. Je ne sais pas si ce que je raconte a du sens.
Véronique a dit…
J'aime aussi beaucoup ta façon d'analyser le roman.

Mais je n'ai pas envie de le lire, je dois l'avouer. Pour le moment, le sujet est trop aride pour moi. Pas que j'aie des pensées suicidaires, bien au contraire, mais pour une raison X, je n'ai pas envie de lire sur le "malheur" des autres.

J'ai envie de lire quelque chose qui me fasse sourire.

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