J'apprends que pour atteindre l'universalité dans l'écriture, il faut en quelque sorte s'oublier. Il faut écrire en laissant revenir à la surface les mots qui nous ont faits. C'était peut-être de cela dont nous parlait Monsieur Pontbriand quand il nous parlait d'origine. Je cite ici une auteure que je ne connais pas mais il y a des bouts de son discours qui me font réfléchir. http://www.danielriot.com/archive/2004/11/26/viviane_forester_l_horreur_eur.html Viviane Forrester nous dit: Je ne sais rien, rien d'avance quand j'écris...écrire c'est chercher, ce n'est pas dire ce qu'on sait, mais chercher ce qu'on ne sait pas. ...l'écriture n'est pas un moyen de trouver le salut, mais la possibilité de vivre au présent, tout en sachant que c'est fugace, constamment en état de perte. La jouissance c'est d'être au présent. La difficulté, quand on écrit, c'est à la fois de tenir compte de l'existence qu'on a, banale, ...