Cettre lettre a été publiée dans le numéro 100 de la revue Moebius. Lettre inutile à Monsieur Christian Bobin. Peu de livres changent une vie. Quand ils la changent, c’est pour toujours. La plus que vive . Monsieur Bobin, Ce matin, j’ai couru après mes mots que je ne trouvais plus. Harcelée, j’étais harcelée de mots. Je les ai cherchés partout. Feuillette et feuillette, ici, là, constante, fébrile, à la folie. Enfin, ils sont là, dans votre livre « Autoportrait au radiateur » que je relis. À même vos pages, à l’orée de vos mots j’écris : De minuscules feuilles de chêne frissonnent. Il me semble les voir pour la première fois. Des chênettes brillantes, diaphanes, fripées, veinées comme la peau d’un nouveau-né. Des soupirs me viennent comme si l’enfant avait trop longtemps pleuré. J’écris n’importe où, n’importe quand, au moment le plus inattendu. Imaginez des mots qui me pressent, qu’il faut absolument que j’écrive. Ils me viennent
Armand Gamache enquête dans un village fictif des Cantons-de l'Est, Three Pines. Un meurtre à Three Pines et un autre à Montréal. Ces crimes sont-ils reliés ? Voilà une des questions posées. En parler trop, serait risquer de dévoiler des secrets romanesques. Je trouve toujours un peu long, les débuts de ces romans car il faut camper les personnages et il faut attendre avant de voir ou comprendre leur interaction. J'ai bien aimé ce roman qui se passe dans un village chaleureux. J'ai pensé qu'il était, peut-être, un peu idéalisé. Ou peut-être est-ce ainsi dans les villages anglophones: tout le monde se connaît et sympathise. J'aurais aimé vivre dans ce village. J'ai aussi lu une entrevue que Louise Penny a accordé à Nathalie Petrowski . Je trouve, qu'au point de vue écriture, j'ai des atomes crochus avec Louis Penny. Son parcours est semblable au mien, sauf que moi, j'ai un peu abandonné après la vague de refus et je ne crois pas avoir encore
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