Trois romans jeunesse

Quatrième de couverture :

À la mort de sa mère, le père de Christelle décide de quitter la grande ville et de déménager dans un petit village, St-Vallières, pour faire le point sur sa vie. Christelle est désespérée de quitter Montréal et ses amis, mais elle a déjà perdu sa mère dans un accident et ne veut surtout pas perdre son père. La rage au coeur, elle le suivra dans ce nouveau monde. Elle y fera la rencontre de Patrice, un jeune poète solitaire qui semble rongé de l’intérieur par un mal qui le pousse à se mutiler, comme si le fait de détruire son corps pouvait contribuer à guérir son âme. Christelle apprendra à le connaître pour l’aider, et peut-être pour s’aider elle-même par la même occasion. Deux âmes en peine peuvent-elles se comprendre? Et qui sait si les souffrances de chacun n’ont pas une origine commune?


Mon avis : Un roman pour les 15 à 17 ans.
              Un roman qui traite du décès d'une mère, d'un déménagement de la ville à la campagne et d'automutilation. Tout un programme.
              Parler d'automutilation ne doit pas être facile dans un roman.
              Je trouve que l'auteur s'en sort bien.
              La façon de parler de Christelle me semble un peu affectée de temps en temps, mais je ne suis pas loin de penser qu'elle se parle comme cela dans sa tête et puisqu'elle écrit un journal, pourquoi pas? 


Quatrième de couverture :


Vers 15 ans, Marie-Lune éprouve une grande envie de liberté. Ses parents sont troublés. La vie était si paisible au bord du lac des Laurentides où la famille s'était installée.
C'est qu'Antoine est survenu, avec ses yeux verts, immenses, brillants comme la forêt des alentours les matins d'été. Et puis Marie-Lune a commencé à trouver la ville bien attirante.
C'est dans ces circonstances que la mort frappe. Marie-Lune chavire. L'intensité du premier amour, l'atrocité d'un départ définitif, l'émerveillement d'une maternité pourtant si dérangeante, tout cela est beaucoup pour une jeune fille. Serait-ce trop ? Marie-Lune devra traverser le désert de l'adolescence et aller jusqu'au bout de sa nuit.

Mon avis : Jeunesse à partir de 12 ans.
               Ce livre, renferme une trilogie : j'ai lu le premier livre : Un hiver de tourmente.
La réputation de Dominique Demers n'est plus à faire.
Un livre très bien écrit. J'ai lu des appréciations de jeunes : les garçons n'aiment pas beaucoup. Ils disent que ce sont des histoires de filles.
Quelques adultes disent que les questions traitées sont dépassées. Moi, je ne crois pas.



Écrit par Églal Errera,
 résumé du livre : Irène, une petite fille de 11 ans, rencontre Milo chez des amis de ses parents. Milo est un homme d'âge mûr qui vient du Caire. Il a des atomes crochus avec le père d'Irène qui est Français, mais qui connaît tout de l'Égypte. On remarque Milo car il a un rire tonitruant. De plus quand il s'exprime, il allonge certaines syllabes comme il dira une mervêêêille. Milo un jour perd son rire remarquable, car il se casse une jambe. Il ne le dit pas tout de suite à ses amis et il passe une semaine à l'hôpital, seul. Informés, les parents d'Irène accueilleront Milo chez eux. Il dépérit à vue d'oeil. Il est malheureux. Il aimerait bien que son ami Samir soit près de lui. Milo n'a pas de nouvelles de lui depuis qu'il vit en France. Ils font des recherches sur internet, rien. Alors, Irène et son père décident d'aller à la recherche de Samir en Égypte.

Mon avis: Ce livre s'adresse aux enfants de 9 à 12 ans.  Églal Errera, Égyptienne de naissance, a une très belle écriture.
Elle traite de sexualité tout en douceur. Elle décrit toutes les façons d'aimer en peu de mots.
Ce livre donne aussi le goût de connaître l'Égypte.




Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

lettre inutile à Christian Bobin.

Michel Pleau : Une auberge où personne ne s'arrête

Beigbeder en bleu de mer